The Dark Age

Forum RP dans l'univers de Vampire Dark Ages.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Lun 22 Juil - 9:10

Sanglé dans sa brigantine de cuir bouilli sur une cotte de lin écru, ayant passé ses chausses ajustées, qui accentuaient encore son côté dégingandé, Frédérick passa la ceinture qui portait épée et poignard. Enfin, pour s'amuser, il fit tournoyer le mantel bleu afin qu'il tombe parfaitement sur ses épaules, et le fixa. Ses chaussures basses de cuir de boeuf noires se trouvaient lacées jusqu'au dessus du mollet, lui permettaient de se déplacer quasi en silence et rapidement en cas de nécessité, lui donnant une certaine supériorité en cas de combat. Quoique ce fut très aisé avec ces mortels...

Le Gangrel ne fut pas long à entrer dans la ville, où on le laissa pénétrer, la garde connaissant son grade de sergent au Louvre. Les ruelles étroites où se pressaient quelques attardés, étaient relativement aisées à parcourir à ces heures tardives. Le crieur passa :

- Dormez, braves gens, il est neuf heure, et tout va bien !

d'une voix forte et trainante, armé de sa lanterne et de son bâton. Le vampire le croisa et ils échangèrent un bref signe de tête, avant que l'homme ne l'informe des faits de la journée. Il y avait eu du remue-ménage entre tanneurs et drapiers, et les sergents du roi avaient dû intervenir. Le sergent opina du chef, toujours peu bavard, et promis d'aller boire une pinte avec son informateur, dès qu'il le pourrait. Ils se souhaitèrent le bon soir avant de vaquer chacun à leurs occupations nocturnes. Ainsi en allait-il de certaines professions, qui ne se pouvaient exercer qu'à ces heures où la population allait au lit.

Tournant une dernière fois, le vampire arriva ainsi au pavillon de Sully, le franchit sans encombre et fila directement au poste de garde, où l'attendaient ses hommes. Son regard acéré remarqua immédiatement l'absence d'Eloi et Simon expliqua que Donat venait à sa place. L'air mauvais de Frédérick fit taire tout risque de commentaires. Après avoir mis son capel et ajusté ses spalières aux épaules, il vérifia les armes et tenues de chacun, nota que le dénommé "Donat" présentait bien et, une fois que tout fut en ordre, passa devant pour ouvrir la marche. Six gardes royaux le suivaient en silence, les deux premiers armés de lanternes, peu pressés de se faire houspiller par un sergent pointilleux aux sautes d'humeurs imprévisibles. Les torchèrent éclairaient la cour comme en plein jour. La tournée commençait par le donjon haut de trente mètres qui surplombait toute la forteresse et jetait son ombre protectrice sur la petite escouade, avant qu'elle ne ressorte de là et ne disparaisse dans les couloirs largement éclairés. Frédérick ne laissait rien au hasard et à la moindre alerte, faisait un écart dans sa tournée, ce qui expliquait que son tour de garde fut si difficile pour ses hommes. On le craignait au poste de garde, et les autres sergents ne se moquaient jamais ouvertement de ces manies à chercher la petite bête. "Le Louvre est une forteresse sûre" disaient-ils, trop assurés d'eux-même. Mais pour l'étrange personnage, il y avait surtout ici, un bien beau trésor...

Ce fut au détour d'un couloir menant à la résidence royale que le tour de garde rencontra le moine. Sa seule vue révulsa Frédérick : voilà toute sa soirée gâchée. Il s'arrêta, et ses hommes derrière lui, demandant :

- Qui va là ?

d'un ton péremptoire et d'une voix forte, tout en songeant : ces maudits prêtres sont partout ! à toute heure, décidément ! Qu'est-ce-qu'un roi de France peut bien trouver à ces faiblards ? Quoique celui-ci eut bien plus l'air d'un soldat que d'un Bénédictin....

* Ils devaient ressembler à çà, ceux qui, dans les armées de Charlemagne, ont tué tous ceux qui croyaient encore aux dieux : hommes, femmes, enfants... *

Frédérick se crispa à ce souvenir : il l'avait vu de ses yeux vu... et cette époque lui était encore si douloureuse.
Revenir en haut Aller en bas
Théobald

Théobald

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 55

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Lun 22 Juil - 10:54

Théobald était plongé dans ses pensées. Il revenait de la bibliothèque ou il avait lu quelques livres et rendu visite à quelques amis de sang bleu sur lesquels,il peut de source sure, se nourrir. Après tout ceux-ci lui devait la vie et cela les avait rapprochés, il était donc normal qu'ils lui offrent leur sang de temps en temps... Ce marché semblait leur convenir en tout cas et les deux partis était gagnant. Ainsi donc, gorgé de sang et de nouvelles connaissances,le moine décida de rentrer chez lui pour étudier le fond du problème qui lui torturait l'esprit.
En temps normal, quand il venait dans cet endroit, il prenait soin d'éviter les gardes pour se soustraire à tout problème, il n'était, après tout, pas vraiment connu dans ce palais et cela lui convenait très bien, pour accomplir sa tâche et survivre la discrétion est essentielle. Mais ce soir là le croisé était perdu dans ses pensées, réfléchissant au meilleur moyen d'éliminer cette vermine Tremere qui risquait de menacer Deindre. Il déambula dans les couloirs du palais, capuchon rabattu sur son visage, en direction de la sortie quand soudain une voix l'interpella, le tirant de sa rêverie:

"Qui va là?"

Il s'était fait repérer, voila qui était fâcheux, si seulement il avait fait plus attention... Il devrait maintenant trouver un moyen de s'en sortir en évitant toute confrontation. Il se retourna en direction de ses interlocuteurs, son capuchon lui masquant le visage et son crucifix pendant le long de sa bure. Après un silence de mort ou il toisa les hommes à l'autre bout du couloir il prit la parole:

"Je ne suis qu'un simple religieux venant pour voir des amis,mes fils. N'ayez crainte je ne vous veux aucun mal." dit il les mains en l'air pour bien montrer sa volonté de discuter calmement.  Il toisa les hommes effrayés, visiblement ceux ci n'était pas habitués à rencontrer de visiteurs  nocturnes dans ces couloirs. Mais, derrière les soldats il vit un homme, de plus grande stature que ses compagnons qui le regardait. Il avait un air calme et dégageait une sorte de présence surnaturelle. Un rapide examen grâce à l'augure lui permit de vérifier ses dires. Il s'agissait bien là d'un immortel, et un vieil immortel qui plus est. Son aura pleine de haine et de péché laissait supposer que celui ci laissait sa bête, le diable dicter ses actes.
Théobald grinça des dents.

" Un animal pensa t'il, rien de plus qu'un animal qui à renié son humanité pour la bestialité. Un véritable objet de mépris!
Mais d'un autre coté celui-ci à l'air plus...civilisé que ses camarades, vivant en ville et s'intégrant aux humains. Peut être n'est il pas aussi bestial qu'il  le laisse supposer..."


Théobald continua d'observer le sauvage dans les yeux, du fond des ténèbres de son capuchon.
Revenir en haut Aller en bas
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Lun 22 Juil - 13:05

Le moine parut surpris, tiré de ses pensées, bien planqué sous son capuchon. Ah ! cette croix maudite... Frédérick l'aurait bien crucifié, lui, ce "bon" Chrétien... et envoyé ainsi rejoindre son dieu mort.

"Je ne suis qu'un simple religieux venant pour voir des amis,mes fils. N'ayez crainte je ne vous veux aucun mal."

Le Gangrel sourit, ouvertement narquois en songeant :

* C'est ça, oui... "aucun mal"... on va te croire... *

Mais pas moyen de lui sauter à la gorge pour lui faire rentrer ses paroles dans le gosier et l'étouffer de ses mensonges ! trop de témoins. Les gardes reprenaient contenance, après le coup du revenant errant dans les couloirs... Ces gardes étaient des couards. S'ils avaient su qu'en balançant leurs lanternes sur notre rencontre tardive, c'en eut été fini de lui... une épine aurait été retirée du pied de l'Animal.

* Dommage... *

Les ombres dansaient sur les murs, grotesques et inquiétantes. Le regard à la fois calme et haineux du sergent dardait sur l'inconnu.

- "Religieux" ? alors, découvre ton visage. Et relève ta bure, que je m'assure que tu ne sois point armé.

Suspicieux, le Gangrel se tenait manifestement sur ses gardes, mais sans pour autant tirer une arme. Il n'en était qu'au début :

- Et ton nom, moine. Et la raison de ta venue ici. N'oublie rien.

Le sergent de la garde n'avait pas l'air commode, et ses hommes, ressaisis, se tenaient prêts à toute éventualité, y compris à une course dans les couloirs. Cela se lisait sur les traits déterminés de leur visage. En fait, ils tenaient à faire bonne figure au cas où leur sergent les eut regardé...
Revenir en haut Aller en bas
Théobald

Théobald

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 55

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Sam 27 Juil - 15:26

Le père Théobald réfléchissait, son visage enfouit dans les ténèbres du capuchon de sa bure. Il avait devant lui un animal et, alors qu'il pensait que celui-ci pouvait être différent de ses semblables, il sentit l'animosité que celui ci semblait éprouver à son égard. La bête semblait prête à bondir sur lui pour le déchiqueter, comme tout animal qu'elle était. Théobald en eut une profonde tristesse.

"Comment peut on laisser sa volonté se faire guider par la voix de Satan? Comment peut on accepter de perdre tout libre arbitre, toute humanité et laisser le contrôle de son esprit à cette horreur?" pensa t'il mélancolique.

Il fût tiré de ses pensées par l'aboiement de l'immortel. Celle ci lui demandait de décliner le motif de sa présence ici et de dévoiler son visage. Théobald tourna alors la tête pour observer les humains qui l'accompagnaient. Ceux-ci semblait avoir retrouvé leur courage et semblaient prêt à en découdre avec lui, armes au poing, mais c'était un affrontement qu'il préférerait éviter.
Son regard revint se poser sur le vampire, puis, après un temps de silence il parla:

"Je vous ais déjà donné le motif de ma visite ici Capitaine. J'étais venu voir certains de mes amis que je n'avais pas vu depuis un certain temps, vous comprenez bien que l'amitié est un lien qui doit s'entretenir n'est ce pas?"

Le capitaine de la garde le toisait, l'air méchant et suspicieux. Théobald ajouta alors à son encontre, :

"Je suis l'abée Théobald et je ne vous veux aucun mal, rengainez vos armes mes fils." puis, sur ces mots il dévoila son visage, éclairé par la lumière de la lune qui traversait les vitraux du couloir.
Il observa alors le gangrel de ses yeux d'azur avant de reprendre:

"Je ne désire pas de conflit capitaine et je suis prêt à parlementer avec vous en toute bonne foi. A vous de voir ce que vous déciderez, mais pensez que la vie d'hommes est en jeu."
Revenir en haut Aller en bas
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Sam 27 Juil - 18:14


* Capitaine ? capitaine ?!!! *

Si le prêtre comptait ainsi amadouer Montfaucon, il partait du bien mauvais pied... Les yeux du Gangrel s'étrécirent, leur propriétaire se demandant si l'autre se moquait ou se trompait réellement de grade. Un capitaine est autrement mieux habillé qu'un sergent, et tout le monde connaît son visage ! Le moine prétendait faire ici visite à de vieux amis... et ne connaissait point le visage du capitaine ? Le fils de la Louve se fit ouvertement suspicieux, bien qu'il n'ajouta rien pour l'instant, laissant l'autre personnage se dévoiler davantage. Puis, une fois qu'il se fut présenté et découvert, dit d'un ton brusque qui ne tolérait aucun délai dans la divulgation de l'information manquante:

- Tu as oublié de me donner le nom de tes visites.

Le ton était sec, car après tout, le garde était dans son rôle, et nul ne songerait lui reprocher d'avoir rudoyé un inconnu sortant de nul part et se cachant sous une bure -après tout, rien ne certifiait qu'il fut réellement bénédictin, cet animal là...-, au sein même du donjon du Louvre. Et puis, nul doute non plus que le Gangrel prenait à coeur sa mission de protection du trés*** enfin, du roi mortel. Quelles étaient donc ces "vieilles" connaissances : d'autres vampires ? cela n'augurait rien de bon. Evidemment, l'amitié doit s'entretenir, à qui croyait-il parler, celui-là, avec ses grands airs : il parlait à un Gangrel, clan jamais divisé malgré les apparentes scissions accordées aux yeux des autres vampires. Puis, prenant conscience qu'il devait absolument lever un malentendu, ajouta, ronchon :

- Et je ne suis pas capitaine, mais sergent.

C'est vrai, quoi... c'est vexant d'être pris pour un autre. Les gardes, derrière lui, reconnaissaient bien là leur chef : surtout, ne pas le prendre à rebrousse poil... était la première loi à suivre quand on travaillait sous les ordres de Frédérick de Montfaucon. La suite le sidéra :

"Je ne désire pas de conflit capitaine et je suis prêt à parlementer avec vous en toute bonne foi. A vous de voir ce que vous déciderez, mais pensez que la vie d'hommes est en jeu."

La réponse fut lapidaire, sans pourtant que la main du sergent ne se porta sur la poignée de son épée :

- Est-ce-là une menace, moine ?

La voix était claire et sans appel, sans agressivité mais puissante, afin que tous puissent entendre la mise en garde dans les règles de l'impudent. Soit dit en passant, le Gangrel trouvait un air bien plus militaire que religieux à l'étrange moine, sans doute encore un de ces Croisés qui exportaient leur foi et leurs rapines en toutes terres ne leur étant pas encore acquises. Charlemagne avait fait ça avec le nord de l'Europe, tuant, pillant, au nom du Christ, repoussant les Anciens Dieux toujours plus au Nord, vers la nuit éternelle, et coupant le cou de ceux qui ne se convertissaient pas. Frédérick cracha sur sa droite, tout à ses pensées, mais attentif tout de même aux réponses apportées à ses questions.
Revenir en haut Aller en bas
Théobald

Théobald

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 55

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Mar 30 Juil - 9:29

Le visage de son vis à vis s'était crispé dès lors qu'il avait prononcé le mot capitaine, visiblement il s'était trompé de grade. Ce n'était pas vraiment la meilleure façon d'appeler à la paix que celle de son tromper sur le statut de son interlocuteur.
Son interlocuteur suspicieux lui demanda alors de nommer ceux qu'il était venu voir. Le père lui répondit alors, calmement:

"Je ne pense pas que vous souhaitez réellement le savoir. Comprenenez que cela nuirait à la réputation de mes amis si tous le monde venait à savoir qu'ils entretiennent des liens avec quelqu'un comme moi... quelqu'un comme vous" ajouta t'il à l'adresse du soldat. Puis, il reprit:

"Comprenez donc, je vous prie, que je refuse ainsi de leur attirer des ennuis et donc de les nommer"

Théobald apprit alors que le Gangrel en face de lui était sergent et il se demanda, l'espace d'un instant, comment un gangrel pouvait être assez civilisé et discipliné pour monter en grade dans une organisation militaire... Il voyait bien l'air belliqueux de son vis à vis, celui ci ne semblait avoir qu'une envie: lui sauter à la gorge. Ainsi il prévint le Sergent qu'il ne cherchait querelle et qu'il ne devait pas oublier qu'il y avait des humains avec eux, et Théobald préférait plus que tout éviter d'avoir du sang d'innocent sur les mains. Sa réponse fût pour le moins violente:

- Est-ce-là une menace, moine ?

Théobald grinça des dents, visiblement tout ce qu'il disait ne servait qu'à attiser encore plus l'humeur violente de son vis à vis. Il regarda le visage des humains, puis en détournant son regard sur le sergent, jugea bon de répondre:

"Je ne cherche aucun conflit croyez moi. Je n'avais aucune intention belliqueuse en venant ici et je m'en porterais mieux si nous pouvions résoudre ceci en hommes civilisés."
A ces mots il posa sa lame à ses pieds. Cela ne lui plaisait pas de s'amputer ainsi du prolongement de son bras, mais il devait montrer à l'animal que ces intentions étaient pacifistes. Puis il ajouta:

"Voyez? Je n'ai aucune envie de me battre. Je me permettais uniquement de vous rappeler que vous aviez des hommes avec vous et qu'ils seraient engagés dans une altercation que les dépasse."

Il regarda alors la fenêtre la plus proche. Si les éléments venaient à s'envenimer il pourrait toujours s'enfuir par là... Son regard azuré vint croiser les yeux de son semblable. Il attendait une réponse...
Revenir en haut Aller en bas
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Mer 31 Juil - 5:51


Les torchères grésillaient au mur, comme si l'atmosphère avait été atteinte par la tension qui montait dans cet étroit couloir, entre un moine et un sergent de la garde. Les hommes n'osaient broncher, mais se tenaient, prêts à tout pour le roi, à l'action. Leur sergent avait été on ne peut plus clair, et le représentant de dieu sur terre commençait à avoir une attitude peu catholique. Pourtant, sa réponse du moine ne tarda pas :

"Je ne pense pas que vous souhaitez réellement le savoir. Comprenez que cela nuirait à la réputation de mes amis si tout le monde venait à savoir qu'ils entretiennent des liens avec quelqu'un comme moi... quelqu'un comme vous. Comprenez donc, je vous prie, que je refuse ainsi de leur attirer des ennuis et donc de les nommer"

n'apportant rien de neuf à l'interrogatoire dont il faisait l'objet, et qui respectait le protocole de la garde montée au Louvre.

* Comprenez, comprenez... pour qui se prend-il, celui-là ?!!! et pour qui me prend-il ? *

Sans compter qu'il osa ajouter ne vouloir d'aucun conflit... en agissant ainsi, il agitait un drapeau rouge devant Frédérick. Bien entendu, il n'y aurait pas de combat vampire devant des mortels. Pour qui le prenait-il ? pour un sauvage ? un barbare ? Le Gangrel demeurait persuadé qu'il était bien plus "pur" que tout autre vampire dégénéré se confondant en explications pour justifier de ses actions. Lui n'agissait qu'en accord avec la Nature. Et sa nature ne souffrait aucun compromis. Un instant, Frédérick avait songé à d'autres vampires au sein de la forteresse, de possibles adversaires pour la prise en charge du trésor royal... mais les paroles, finalement, lui apprirent que non.

* Ce fou a révélé notre existence à des vivants ?!!! *

Ses yeux roulèrent dans leurs orbites, le faisant paraître plus fou encore !

* Et le Secret ? *

Le trahir, s'était exposer les non-morts aux mortels, qui eux jouissaient du jour et de la nuit pour poursuivre leurs adversaires, et leurs capacités d'adaptation et d'inventivité n'était plus à prouver ! Furieux, le Viking fut sur lui en deux longues enjambées de ses grandes jambes dégingandées. Sa vitesse, quoi qu'humaine n'en demeurait pas moins impressionnante, révélant sa contrariété (au moins !), surtout que son regard ne semblait pas du tout apprécier la plaisanterie. Il demeurait néanmoins étrangement calme, ce qui le rendait d'autant plus inquiétant. Le moine avait déposé son épée au sol... tu parles d'un "homme de Dieu" ! Qui se baladait armé alors qu'il prêchait l'amour de Dieu et le don de soi !....

*Quel manipulateur tu fais là... *

Une mimique de dégoût se lisait à présent ouvertement sur les traits du sergent. Parvenu à quelques centimètres du Bénédictin, il murmura, de manière à n'être entendu que de lui :

- Garde ton dégoût pour toi, moine, car il ne se voit que trop. Nous savons toi et moi que certaines choses doivent être tues devant "eux".

(nul doute qu'il parla des gardes humains...)

- ... mais je te conseille fortement de me dire qui sont tes petits copains si tu ne veux pas finir dans une geôle royale.

Il se recula sensiblement, seulement le haut du corps, et, narquois, ajouta, toujours sur le même ton d'officier royal mandaté :

- Mais comme tu es un homme de Dieu, je prendrais soin qu'il y ait grande ouverture, afin que le soleil te permette de jouir d'une bonne vue pour ta lecture...
Revenir en haut Aller en bas
Théobald

Théobald

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 55

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Mer 31 Juil - 8:21

Son interlocuteur semblait furieux, encore une fois "Mais quand se calmera t'il celui là?" pensa Théobald. Il lui avait pourtant prouvé ses bonnes attention en déposant arme à terre, et cela ne semblait pas suffire...  Si seulement il pouvait laisser son escorte mortelle pour qu'ils ne puissent qu'être tous les deux... Théobald gageait que les choses iraient alors bien plus vite.

Soudain, son vis à vis eu une grimace puis, ivre de fureur, s'avança vers lui. Théobald reprit alors son arme avec rapidité, prêt à frapper s'il le fallait. Cependant celui-ci ne fit que lui glisser à l'oreille ces mots:

- Garde ton dégoût pour toi, moine, car il ne se voit que trop. Nous savons toi et moi que certaines choses doivent être tues devant "eux".

Du dégout? Oui il en avait pour ce pauvre hêre. Abandonner ainsi son esprit et sa volonté à la voix de Satan c'était faire une chose impardonnable, devenir un de ses esclaves, un émissaire de sa malveillance sur terre. Le moine ne pouvait concevoir cela... Les prochaines paroles du soldat lui coupèrent le souffle, du moins c'est ce qu'elles auraient fait si il respirait encore... Elles lui disaient que certaines choses devaient être tue devant les humains, qu'il fallait entretenir le secret de l'existence des immortels...
Mais,pour qui se prenait il celui là avec sa face de monstre et sa fourrure dans le dos? Et c'est lui qui parlait d'intégration?! Voila plus d'un siècle que Théobald vivait au milieu d'humain, les aidant de leur mieux tel un ange gardien et sa véritable anture avait toujours été gardée secrète et seule une poignée d'hommes et femmes de confiance avaient étés mis au courant.
L'abée reprit alors ses esprit, il n'avait jamais laissé usé de termes qui pourraient dévoiler leur nature aux humains. D'autant plus que, et un coup d'oeil sur leurs visages le lui confirma, ceux là semblaient loin de briller par leur intelligence. Non, décidément les paroles de ce fou n'avaient aucun sens... Qui était il pour douter de sa capacité d'intégration, lui qui vivait constamment au milieu des miséreux et des fidèles?  Mais soudain les paroles du sergent se firent de plus en plus virulentes... Il le menaçait désormais de le jeter aux geoles et, avec vue sur le lever du soleil qui plus est, si le croisé ne lui révélait pas le nom de ceux qu'il était venu voir.

Théobald soupira, il n'avait visiblement pas le choix... Et, alors qu'il s'approchait du visage hideux du sergent, et que ses hommes serrèrent leurs armes dans leurs mains , le bénédictin lui glissa à l'oreille:

"Cherchez du coté de l'administration de la bibliothèque si vous y tenez vraiment. J'ai bon espoir que cette révélation restera entre nous n'est ce pas...vampire?"

Revenir en haut Aller en bas
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Ven 2 Aoû - 15:25

Le Viking s'étonnait de la tournure de la situation. Une rencontre avec cet étrange moine débouchait sur la connaissance de l'existence d'êtres liés aux immortels ?!!? un courant d'air coucha la flamme des torchères dans un grondement inquiétant, avant qu'elles ne reprennent le dessus, consumant le vent et rendant un air calme, l'asséchant de son humidité. Le Bénédictin soupira enfin, après être demeuré silencieux un long moment, avant de se décider à parler :

"Cherchez du coté de l'administration de la bibliothèque si vous y tenez vraiment. J'ai bon espoir que cette révélation restera entre nous n'est ce pas...vampire?"

Visiblement, le Gangrel n'inspirait pas la sympathie à l'abbé, mais tant mieux. Il n'en voulait pas. Surtout pas. Ce que voulait le fils de la louve, c'était savoir ce que faisait ce type en ces lieux, les raisons de sa venue, ses contacts, et ses liens avec le pouvoir royal humain. Seulement voilà : il ne faudrait pas compter sur sa coopération... N'être qu'un sergent d'armes ne facilitait pas les choses, d'autant que le vampire à la bure avait une pointe d'arrogance qui l'agaçait au plus haut point. Chez Frédérick, nulle supériorité ou infériorité chez celui qu'il rencontrait. Mais une sorte d'universalité neutre où ne ressortait que les caractères, les attentes, les vouloirs de chacun, et qui eux, pouvaient être jugés. Mais pas sur une échelle haute - basse, plutôt sur un jugement de valeur sur les actions. Et celles du Bénédictin commençaient à...

- Mais bien entendu... et qui dois-je trouver à la bibliothèque ?

La curiosité commençait à le piquer. Que pouvaient apporter des mortels aux vampires ? Il se pencha un peu en direction du moine :

- Et quittez cet air supérieur au plus tôt...

Ce n'était pas vraiment une menace, bien que le ton se soit fait plus lourd, plus sourd, demandant ouvertement ce qui lui permettait d'agir ainsi envers le sergent de la garde. Cet entretien ne pourrait durer bien longtemps, pas devant autant de témoins. Et le Gangrel voulait plus d'informations, rapidement. Connaître d'autres vampires, savoir s'ils se réunissaient, où, dans quel but, ... ? bref, beaucoup de choses sur ces non-morts battant le pavé de Paris et se mêlant si aisément aux mortels dont ils étaient issus.
Revenir en haut Aller en bas
Théobald

Théobald

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 55

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Jeu 15 Aoû - 17:46

Dans le couloir le silence régnait. Seul  le hurlement du vent nocturne  qui s'engouffrait dans la pièce et qui faisait frémir les torches déchirait le silence mortel qui résultait de cette entrevue. Le bénédictin finit par briser ce silence morbide en révélant au gangrel la raison de sa venue ici, il lui avoua qu'il venait de la bibliothèque du palais.
Celui-ci, à la plus grande surprise de l'abée, ne laissa échapper aucun sourire malsain ou satisfait mais un regard interrogatif et curieux. Il semblait curieux de connaitre le fin mot de cette histoire. Il répondit donc à Théobald en lui demandait d'être plus précis quand à la personne à rechercher. Le croisé s'adressa alors au soldat dans un murmure:

"Ecoutez, nous sommes dans une discussion privée qui ne regarde pas vos hommes et qui traite de sujets qu'ils ne devraient pas connaitre. Renvoyez les et nous pourrons alors discuter plus librement, sans avoir à masquer les apparences ni les paroles."

Il n'avait pas eut beaucoup de relations amicales avec les immortels. Hormis avec son sire et la jeune femme de son clan ses précédentes relation n'étaient que traques, combat et destruction. Peut être que le vampire devant lui était différent, peut etre qu'il pourrait nouer une relation cordiale avec un immortel finalement. Mais cela ne pourrait en aucun cas se faire sous le regard curieux des gardes sous le commandement de son vis à vis.
L"abée était perplexe, il ne devait pas révéler sa relation avec le bibliothécaire à n'importe qui et encore moins à la première bête venue. Mais celui-ci, malgré son clan, semblait humain et avait l'air de réellement porter ses sous-fifres dans son coeur. Il ne semblait pas agir comme ces immortels manipulateur et aigris qui jouent avec les humains, les utilisant comme pion ou simple réservoir à sang. L'humanité de ces immortels est déjà loin et il ne méritent pas de vivre...
Il fut tiré de ses pensées par la voix grave du gangrel qui lui incitait de calmer son mépris et son air supérieur. Cependant ce n'était plus là un ton agressif comme au début de leur rencontre, mais bien un air plus triste, plus interrogatif. Le vampire cherchait une réponse à sa question. Aussi Théobald, un peu ému par ce ton amical, se sentit obligé de répondre:

"Veuillez m'excuser je n'ai eu que peu de relations cordiales avec les immortels, je n'ai vécu que trop souvent la carte de la trahison et la déception, aussi ne suis je pas vraiment quelqu'un d'agréable au premier abord. Si mon attitude vous dérange je vous prie de m'excuser."

Puis il dirigea son regard vers les gardes, ceux ci commençaient à s'impatienter, ils avaient soif d'action et commençaient à ne plus tenir sur place. Le temps semblait limité et leur discussion également, tant que ces témoins gêneurs seraient présents. L'abée commençait à sentir la pression et glissa à l'oreille du sergent, d'un ton presque suppliant:

"Renvoyez vos hommes sergent si vous voulez que notre discussion puisse continuer. Au vu de leur état actuel je ne m'étonnerais pas qu'ils se jettent bientôt sur moi, ils commencent à trouver le temps long. Renvoyez les et nous pourrons continuer à discuter correctement, dans le cas contraire, j'ai bien peur que nous devions nous séparer plus tôt que prévu."
Revenir en haut Aller en bas
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Mar 20 Aoû - 13:36

Les flammes des torchèrent se couchèrent avant de se redresser dans un grondement mécontent. Le Gangrel entendait les battements de coeur de ses gardes : ils se tenaient prêts à agir, à découper ce moine pour leur sergent. Il sourit de toutes ses dents : ces humains, bons catholiques, allaient trancher cet homme du dieu mort ? L'idée semblait du petit lait à Frédérick... mais... le moine était un immortel. Se débarrasser un instant de sa cohorte ? hummm.... la réflexion fut brève. D'un geste, il congédia ses hommes, invoquant la brutale envie de se confesser. Le vampire les senti
t se détendre avant d'entendre le raclement de leurs talons sur les dalles du sol. Ils attendraient un peu plus loin... trop pour entendre quoi que ce soit de la suite de la conversation. Car voilà que le non mort à la bure se faisait plus abordable. Le Viking écouta attentivement, sentant passer le Croisé du rôle de guerrier inflexible à celui de possible... interlocuteur. Etrange... Frédérick était peu porté sur le dialogue, mais parce qu'il vivait dans les bois, les montagnes, au milieu de personne. Sa décision de faire un tour en ville, de s'y établir, et de tenter de comprendre ses "semblables" des autres clans, devait immanquablement le conduire à changer d'attitude, lui aussi.

Le Fils de la Louve n'oubliait pas non plus que l'autre n'avait changé d'avis qu'en sentant bien la puissance développée. S'il avait senti la plus petite faiblesse, il en eut profité pour en tirer avantage. Le moine s'était donc assouplis...

- Je ne peux les renvoyer plus avant, étant en service. Cependant, le coup de la confession, il ne faut pas rêver, je n'en ai nullement l'intention.

Inutile de préciser que ce n'était qu'un prétexte que tout un chacun comprendrait, compte tenu de la chance de croiser un Bénédictin ici. Frédérick se demanda si le moine profitait de ces épanchements pour se nourrir de ses "brebis" plus ou moins galeuses... C'était le bon plan... il sourit, carnassier, à cette possibilité, mais faillit bien se retenir au mur lorsqu'il entendit :

"Veuillez m'excuser je n'ai eu que peu de relations cordiales avec les immortels, je n'ai vécu que trop souvent la carte de la trahison et la déception, aussi ne suis je pas vraiment quelqu'un d'agréable au premier abord. Si mon attitude vous dérange je vous prie de m'excuser."

Prenant soin de ne rien révéler de sa surprise d'un tel retournement, le Sergent plongea son regard dans celui de son vis à vis, pour en vérifier la franchise. N'y trouvant nulle malice, il continua d'écouter, silencieusement, la suite. Il fit fi des menaces de départ intempestifs, et ne garda que ce qui l'intéressait : une conversation l'informant de l'état de la ville, des potins vampiriques, en quelque sorte. Le savoir, c'est le pouvoir. Comme à la chasse. Connaître les points d'eau, les pistes, les lieux de pâture, le type de proie... en fait, vivre en ville, c'était comme vivre dans les bois... il suffisait de savoir où on mettait les pieds. Ceci dit, nul doute que ces vampires des villes n'eussent pas duré quelques nuits en compagnie des lupins arpentant les alentours... alors que lui, le Gangrel... N'étant pas au fait des coutumes de la discussion, il ne songea pas un instant à dire un truc du genre "ne vous excusez pas, poursuivez..." non. Au lieu de ça :

- Voilà, on est seul. Alors ?

Abrupt ? oui... un peu cavalier... franc, quoi. Rien de compliqué. Nul doute que le moine avait bien compris le besoin d'information du sergent, et se ferait un plaisir de l'instruire. N'était-ce pas son rôle, d'ailleurs ? d'instruire le pauvre pêcheur ? Frédérick cracha à terre, mais le Bénédictin ne pouvait deviner pourquoi. Il se demandait aussi s'il y avait d'autres Gangrels, ici, et si certains vampires étaient à éviter... ou à fréquenter... Pourtant, il n'affina pas sa demande, préférant laisser au Croisé, le choix de ses premières informations...
Revenir en haut Aller en bas
Théobald

Théobald

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 55

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Ven 30 Aoû - 19:55

Le gangrel avait renvoyé ses hommes, ils était enfin seuls. Du moins ils étaient assez tranquilles pour pouvoir parler librement sans que des oreilles mortelles ne s'en mêlent. Une conversation entre deux immortels, face à face, sans éléments perturbateurs. D'un ton abrupt le soldat signala qu'ils étaient bien tranquilles pour discuter. Apparemment il avait envie de discuter, de savoir des choses, mais quelles choses? Théobald se le demandait bien...  Il toisa son vis à vis de haut en bas et c'est alors qu'il eut une idée...
Le sergent était puissant, sans aucun doute, et il était surement très attaché à la nature comme le sont tous les animaux. Théobald se souvint alors que les sorciers avaient, à de maintes reprises, souillé les forêts de leur noire sorcellerie. Cet immortel pourrait lui être utile dans sa chasse aux usurpateurs, il ferait un allié puissant contre ces chiens. Mais, pour cela, encore fallait il gagner sa confiance et ce n'était pas tâche la plus aisée.
Il commença alors la discussion, dans la but de satisfaire la soif de savoir de l'animal, sans trop raconter les détails confidentiels, bien évidemment.

" Le bibliothécaire est un de mes amis, si vous voulez tout savoir. Il y a quelques années de cela je l'ai sauvé des griffes d'un autre immortel qui voulait en faire son repas.  Quand j'ai vu cette scène je n'ai pu m'empêcher d'écouter mon sens de la justice et de foncer sur mon semblable. Après une bonne passe d'armes en bonne et due forme je trancha la tête du sale parasite. Cet homme, le bibliothécaire me remerçia de lui avoir sauvé la vie et m'expliqua qui il était, me donnant,par la même occasion, carte blanche pour aller me servir dans la bibliothèque royale. C'est un homme intelligent aussi, appris t il  ma véritable nature sans que je n'ai besoin de lui dire. Il me fait confiance et nous nous sommes liés d'amitié. C'est un homme bon et il me laisse accéder au savoir que je désire et à son sang quand le jeun devient trop insupportable. Cette réponse vous convient elle?"

Il fixa alors l'immortel d'un air dur et déterminé, comme pour lui signifier de ne pas oser mettre sa parole en doute. Il crut se voir dessiner, bien qu'il tenta de la cacher, une expression de surprise sur le visage de son vis à vis. Il ne s'attendait surement pas à cela, sans aucun doute. Mais, malgré le risque qu'il pouvait faire courir au mortel en dévoilant leur secret, le croisé jugea bon de dire la vérité. Après tout, la confiance ne se gagnait t'elle pas par la vérité?
Il jugea néanmoins bon d'ajouter:

" Que cela ne sorte jamais d'ici."

Il esperait que cette révélation reste secrète car il faisait courir un gros risque au bibliothécaire. L'abée esperait également que ce secret, cette preuve de bonne foi envers lui, suffise à attendrir le gangrel, aussi attendit il sa réaction, prêt à toute éventualité et reflection de la part de son vis à vis.
Revenir en haut Aller en bas
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Dim 1 Sep - 8:33


Il revit le corps du prêtre couvert d'or, d'argent et de perle s'effondrer au premier coup de dague. Certes, celle-ci s'était enfoncée droit dans son coeur, et dès que le Viking l'avait retirée, le corps mou du chrétien s'était affaissé comme n'importe quel autre. Son habit ne l'avait pas protégé, pas plus que son dieu... même dans les murs de son temple. Sven s'était ensuite rapidement occupé de dévêtir celui qui tentait de lui parler de bonté, de pardon et autres sornettes. Ce curé venait de faire le bien, qu'il se rassure : maintenant, l'homme du Nord rapportait au drakkar, serré dans l'étole et l'aube, force ostensoirs et coupes d'or et d'argent !!!! Sven riait, riait en dansant et en agitant sa prise, sous les yeux amusés et intéressés de ses semblables couverts de cuir, de fer et de peaux, comme lui. C'était tellement facile...

Mais maintenant, il se trouvait face à un tout autre prêtre : vêtu comme un guerrier, bâti comme tel... et pour une explication qui devrait demeurer verbale. C'était important pour le Gangrel, d'en savoir plus sur cette ville, son gouvernement. Alors, il se tint sagement, attentif à ce qui suivrait. Et l'autre vampire commença son exposé... il ne cacha pas une expression d'étonnement quand il lui apprit avoir tiré un bibliothécaire des griffes d'un autre vampire.

* Tient, tient, tient... *

Son sens de la justice, hein ? mon oeil ! il a participé aux Croisades, probablement, occis aveuglément femmes et enfants au nom de sa religion, et vient maintenant conter sornettes ? impudent, il lança :

- Sans doute était-il excellent chrétien pour mériter votre condescendance...

Il se tortilla en une curieuse danse qui ne dura que trois ou quatre pas, avant d'ajouter, coquin :

- Et vous avez bu le paillard qui le voulait goûter ? hi hi hi....

Il se moquait ouvertement d'un vampire sauvant la vie d'un mortel, c'était visible, et poussait son avantage jusqu'à la diablerie. Cela lui permettrait d'avoir une réaction qui l'éclairerait promptement sur le personnage. Non. En fait, il l'avait tué.

* Ah oui... quand même... *

- Et pourquoi donc avoir préféré un mortel à un vampire ?

Soupçonneux, et ne le cachant pas, Frédérick observait l'orgueilleux religieux derrière ses yeux plissés, prêt à se défendre et à le pourfendre si besoin était. Si jamais "l'agresseur" se trouvait être Trémère... peut-être qu'il tenait l'un de ces fameux Salubri armé ?... Reprenant un semblant de sérieux :

- Ne craignez vous point, messire le suffisant, que ce faisant, cet homme ne vous trahisse ? car ce n'est qu'un mortel... Un jour ou l'autre, il voudra plus. Ou quelqu'un lui fera avouer son secret... ce qui menacera le notre. Et notre sécurité à tous.

Il laissa passer un silence et lorsqu'il sentit que son vis à vis allait répliquer, il lui coupa vertement la parole :

- Vous nous mettez tous en danger, au nom d'une philosophie qui nous est parfaitement étrangère. Comment voulez-vous que quiconque vous accorde fiance ?

Difficile de savoir de quoi parlait exactement le Fils de la Louve, qui pendant ce temps, cherchait trace d'une cicatrice au front du Bénédictin. Ne voulant trop l'induire, et lui laissant une chance toute différente, il ajouta :

- Les Dominicains sont vos ennemis (et les notres, mais cela demeurait à mots couverts). Ils pourraient exposer votre point faible, voire être l'instrument de bien plus puissants qu'eux...

Toute la conversation se tenait à mots susurrés que nulle oreille humaine n'eut pu capter. A présent, le moine-guerrier devait se demander à qui il avait affaire, et dans quelle mesure il pouvait être informé de ce qui le taraudait vraiment (protection de son clan ? vers qui balancerait le sergent ? pourquoi parlait-il ainsi ? ou tout autre question de ce genre). Tout de même, le Gangrel se demandait s'il ferait confiance à un humain pour sa sécurité. Et la réponse vint rapidement : "non".


Revenir en haut Aller en bas
Théobald

Théobald

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 55

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Lun 2 Sep - 8:23

Théobald commença donc à lui expliquer la raison de sa visite en ces lieux, son histoire passée avec le bibliothécaire. Il vit une pointe de mépris dans les attitudes du gangrel et celui-ci fit carrément des sous entendus sur la sainte église et la chrétienté. Cela eut le don de piquer Théobald au vif et il voulut tirer son épée pour venger cet affront fait à son Dieu, le dieu qui l'avait sauvé alors qu'il n'était qu'un enfant, le Dieu qui lui avait offert l'immortalité pour le servir. Mais alors qu'il posait doucement sa main sur la garde de son épée il se calma et la retira. Il ne pouvait pas engager le combat si facilement contre un être bien plus agé que lui , de plus il devait s'en faire un allié et cela n'arriverait pas en croisant le fer encore que... son vis à vis était un drôle de personnage.
Vint donc les questions, prouvant que l'animal s'intéressait à son récit. Il lui demandait pourquoi il avait préféré un humain à un vampire et Théobald se sentit obligé de répondre pour partager ses valeurs:

"C'était un innocent je l'ai vu à son âme, les pauvres innocent ne méritent pas de se faire ainsi sauvagement assassiner par un vampire qui a depuis longtemps oublié la valeur de l'humanité et est devenu une bête. L'immortalité est un don, un don à double tranchant qui fait vivre une bête en nous, une horrible créature qui nous incite au péché, la voix de Satan qui veut nous empêcher à tout jamais de rester humains. Nous étions des humains et nous avons reçu l'immortalité pourquoi devrions nous nous éloigner à jamais de notre ancienne vie? Nous pouvons continuer à vivre notre vie d'humain tout en réalisant des rêves des ambitions qu'il n'aurait jamais possible d'atteindre auparavant. L'humanité est une vertue qui permet de vivre parmi les humains, de se repentir et d'aider les autres. Et c'est en faisant preuve d'humanité que j'ai sauvé cette innocent qui n'aurait jamais dut étre ainsi livré à la mort."

Le croisé voulait ici bien faire comprendre à son interlocuteur l'importance de l'humanité et le danger de la bête. Humains et immortel ne sont pas si distincts après tout, tous les deux éprouvent des sentiments, tous les deux peuvent choisir la voie de la bonté ou celle du mal. La seule différence est la durée de vie. Et passer l'éternité hors du monde humain, hors des fidèles et des miséreux était une chose inconcevable pour l'abée.
La gangrel semblait interessé et posait une autre question auquel Théobald répondit:

"Vous savez j'ai confiance en cette homme il ne me trahira pas. Si il le fait ce sera contre son gré sous l'usage de quelques pouvoirs de manipulation obscur et malsains que possèdent certains immortels. Mais je n'ai rien à craindre. Mon clan est traqué comme une bête sauvage, la plupart des autres immortels se fichent éperdument de nous nous laissant dans cette guerre interminable contre les hérétiques. Nous sommes déjà dos au mur et, même si ce mortel venait à parler cela ne changerait pas grand chose à la situation tendue dans laquelle je me trouve tous les jours. Je tente de survivre par l'épée,  massacrant les hérétiques que je trouve sur mon chemin et que je peux détruire. Mais ces sorciers pullulent comme des blattes, et leur satanée sorcellerie ne rend pas les combat aisés. Ce n'était que des humains avant qu'ils ne volent le sang vampirique par un rituel satanique et ne s'approprient l'immortalité.

Je m'étonne que vous n'ayez pas entendu parler des Tremere, c'est comme cela qu'ils se font appeler. Il fût une époque non si lointaine ou leur sorcellerie infernale allait même jusqu'à corrompre le sol et les arbre des forêts qui plaisent tant à votre clan, détruisant la nature et votre espace naturel. Mais il ne s'arrêtèrent pas là car il diabolisèrent le chef de notre clan s'octroyant ainsi les pouvoirs et les privilèges qui nous était auparavant réservés. Ils nous traquent comme du bétail pour nous faire taire, pour que notre clan soit rayé tout simplement de la carte. Et comme si cela ne suffisait pas des démons de l'enfer nommés Baalis veulent aussi notre peau,usant de magies démoniaques pour nous corrompre, nous maudire et nous détruire. Nous sommes pris entre deux flancs,comme une bête acculé nous survivons comme nous le pouvons. Alors non, monsieur le sergent, ce n'est pas la trahison d'un humain ou mes frères dominicains que je crains mais bien ces sales suppôts de Satan qui mettent chaque soir en danger mon immortalité."


Après cet exposé rapide de la situation désespéré dans laquelle se trouvait son clan il fit le regard surpris du gangrel. Il ne s'était pas attendu à parler de sa situation à un animal ça non. Cependant ce type l'intriguait il semblait être un être très singulier. Aussi, l'abbé, piqué par la curiosité, lui lança:

"Je vous ai parlé de moi et de ma situation désespérée, mais vous, qui êtes vous donc? Vous ne semblez pas du tout être originaire du monde civilisé que venez vous donc faire ici ?"
Revenir en haut Aller en bas
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Lun 2 Sep - 17:33

Le Gangrel rit intérieurement : il apprenait vite. Quelques nuits seulement auparavant, il faisait connaissance avec une innocente Licorne qui lui contait pêle-mêle et avec grande candeur, tout ce qui se rapportait à son clan, lui parlant des morts et des corruptions, mais aussi des "guerriers" Salubris. Et voilà que celui-là se présentait devant lui, sans doute mis sur son chemin par quelque Ase soucieux de satisfaire sa curiosité, et surtout de juger de son comportement avec lui... Frédérick sourit, visiblement satisfait. Décidément, ces Fils de Saulot étaient bien bavards... sans doute fallait-il voir en ce "péché" la cause de leur stupéfiante disparition. Leur "bonté" maladive les conduisait au sacrifice ultime, et au lieu d'y aller paisiblement comme l'aurait sans doute voulu leur philosophie absurde, les voilà qui se rebellaient ? Vraiment, c'était à n'y rien comprendre...

Le moine-soldat passa donc promptement d'ennemis humains aux fameux Trémères, ces noirs sorciers, ces voleurs... En fait, ils n'avaient fait que choisir le clan le plus faible. Le plus étonnant était que les Salubris n'aient pas encore disparus. L'Animal demeurait étrangement immobile tout le long du récit, guettant les élans de colère, d'espoir, d'abnégation qui l'émailleraient certainement, pour mieux connaître le caractère de son vis à vis.

* Ces grands causeurs avaient dû se vanter de leurs pouvoirs, et les nécromanciens, au début attirés par eux, sont tombés complètement par hasard sur des immortels ! un peu comme les trolls au pays des fées... *

La tête du Gangrel se balança au bout de son cou, laissant ainsi entendre, au fil du récit, sa désapprobation. Mais ce qui était fait, était fait. Ils parlaient d'innocents humains... innocents, ceux qui avaient décapités, par milliers, au temps de Charlemagne, les peuples du Nord qui servaient les Ases ? Hommes, femmes, enfants, en immenses charniers offerts au dieu mort ?!!! la rage montait lentement mais sûrement dans le corps d'apparence frêle et dégingandée du Viking. Pour autant, il n'en montrait rien, conservant sa rage aux besoins d'un combat, si besoin était... ce serait bon pour nourrir sa Frénésie... sa chère et tendre Bête... celle que dévalorisait si superbement cet inconscient. Pourtant, les lèvres du sergent demeurèrent obstinément closes : on ne parle pas avec un insensé, on l'écoute, et on passe son chemin.

* Normal qu'il n'ait jamais trouvé d'allié, tant il se plaît à s'écouter... *

Donc, désormais, Frédérick savait que c'était un Salubri, mais son front ne révélait nulle cicatrice cachant un oeil contre nature... Il se demanda fugacement si son attitude marmoréenne inspirait quelque réflexion plus terre à terre au Bénédictin... mais apparemment non, car il poursuivait son sermon. Sven se souvint lorsque, humain, il avait tué un prêtre en pleine messe et but son vin... exquis, soit dit en passant, bien que léger, car visiblement coupé d'eau : un sacrilège à ses yeux. Nul doute que ce moine là serait plus long à occire... et puis, le roi humain n'aimerait pas que l'on tue ainsi un homme de dieu dans son palais... L'homme du nord aurait donc à supporter jusqu'au bout les délires de ce pseudo guerrier. Il accorda pourtant une moue dégoutée lorsque Théobald parla enfin de corruption de la Nature... Qu'en savait-il donc ?

- Non. De tous mes longs déplacements, je n'ai vu cela. La forêt ne fut corrompue que par des charbonniers ou des moines défricheurs, qui tuaient les arbres sans aucune distinction, pudeur ou excuse. Aucun don d'aucune sorte pour le mal qu'ils faisaient subir à celle qui les accueillait si bien.

Réponse qui avait largement de quoi interloquer un homme si civilisé qu'il avait visiblement oublié d'où il venait.

- Ou quelque roi chassant tout le gibier, sans vergogne, tuant même les femelles pleines, ou de préférence les plus beaux spécimens, au lieu d'attendre qu'une bête, d'elle même, pour le plaisir des dieux, ne se présenta pour se sacrifier, et faire vivre les hommes et leurs familles. Et que ce roi ne nourrisse point son peuple abandonné, mais s'accapare tout sans partage, alors qu'il lui revient de prendre soin des plus faibles

* Comme le devait le Yarl chez nous... ce qui témoignait de sa puissance et le faisait bien voir des dieux, qui comptabilisaient scrupuleusement les actions et pensées de tous les humains, pour accorder, ou refuser, leur entrée au Walhalla. *

Mais cette réflexion, le Viking la garda pour lui, ne souhaitant pas blesser inconsidérément la Licorne. Frédérick regardait le Bénédictin droit dans les yeux, sans le provoquer pourtant, seulement comme si tout ce qu'il disait coulait de source... Il répondit enfin à la question :

- J'ai entendu récemment parler des Trémères, et des... comment déjà ? ah, oui... Baalis. et non, jamais encore n'en ai rencontré... visiblement, grand bien m'en a pris.

Petit rire moqueur, mais visiblement dirigé vers lui-même, Frédérick ne put s'empêcher de se tortiller sur lui-même en un ballet étrange, en tordant ses mains.

- Je suis venu séant, après longue marche sur la terre, notre mère, pour me renseigner sur ce qui se trame parmi ceux qui se disent puissants, mais ne tiendraient point une nuit en forêt face aux loups garous... hi hi hi... (le voilà qui repartit à rire, d'un rire stressant et irritant, visiblement un tic) et esquissant quelques pas de danse amusée. Car l'on m'a rapporté que l'on voulait se servir de ceux de mon clan pour en faire des chiens au service d'une cour dépravée, par ruse et malhonnêteté...

Il stoppa net sa pantomine et son visage se figea, son regard se durcit, presque celui d'un tueur (ce qu'il était...)

- Or donc, me voici !

Il termina sa phrase par une posture comique, pliant à demi les jarrets de manière fort écartée, alors que ses talons se touchaient et que ses coudes se soudaient à son corps tandis que ses mains s'élevaient en l'air en offrande à on ne sait quelle divinité...

- Avez-vous une idée pour guider ma quête ? l'on m'a dit que les Ventrues étaient les plus intéressés... Mais effectivement, on ne m'a pas parlé des Trémères... ceux là préfèrent visiblement les proies plus faciles...
Revenir en haut Aller en bas
Théobald

Théobald

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 55

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Mar 10 Sep - 14:30

Le bénédictin aperçu la moue du soldat lorsqu'il parla de la destruction de la nature. Visiblement ce sujet lui tenait à coeur. Mais sa réponse l'étonna d'autant plus, il était pourtant sur que les Tremeres avaient souillés les forets auparavant et que de ce fait ils s'étaient attirés l'ire des animaux. Que ces faits ne soient pas parvenus aux oreilles de son vis à vis l'étonnait grandement.
Celui-ci semblait affirmait que le seul ennemi de la nature était l'homme et en un sens il avait raison. Combien  y avait il eu de défrichages ces dernières années pour que l'homme puisse s'étendre? De plus la chasse était devenu un des passes temps favori des hobereaux. En cela il voulait bien le croire. Il jugea bon d'en faire part au gangrel:

"Oui, je conçois que l'homme défriche beaucoup les forêts et ne prête guère attention a la nature. Aussi étrange que cela puisse vous paraitre je suis d'accord avec vous. Les hommes exploitent plus la terre qu'ils ne le devraient et cela risque de nous jouer des tours dans le futur."

Après avoir précisé son point de vue sur le sujet il écouta attentivement son vis à vis. Celui-ci lui affirma qu'il avait entendu récemment parler des Tremere. Théobald se demanda alors d'ou il avait pu tenir ces informations, lui qui visiblement ne connaissait rien d'autre que la forêt? Quelqu'un devait lui en avoir parlé c'était évident et pas de la bouche d'un Tremere c'était une certitude. Les seuls qui pouvaient parler d'une façon aussi amère du clan Tremere étaient forcément membres de son clan. Il pensa alors à Deindre et son coeur se pinça, c'était forcément elle! Il ne put alors s'empêcher de demander de vive voix:

"Vous avez parlé à Deindre?! Que lui avait vous dis?! J'espère que vous n'ayez rien dit qui eut pu la blesser, sinon...!"

Ces mots fusèrent de sa bouche sans qu'il eut le temps de réfléchir.  Pourquoi donc? Pourquoi se mettait il à dire des choses irréfléchies? Pourquoi son coeur se mettait il donc à battre plus fort? Quelle était donc cette sorcellerie?! Que lui arrivait il donc? Lui avait elle lancé un sort?
Théobald respira alors longuement pour se calmer. Après quelques minutes de silence il reprit la parole:

"Veuillez m'excusez de mes propos, je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris. Je vous en prie, poursuivez"

Et sur ces paroles il écouta la suite. Il lui apprit ce dont il se doutait déjà, il venait de la forêt et ne connaissait rien du monde civilisé. Il était venu dans la capitale car les ventrues aurait, sois disant, voulu les inclure dans leurs machinations mesquines. Il ne savait pas par ou commencer et demanda son avis au prêtre, celui ci alla répondre quand il sentit la pique du son interlocuteur, il venait de l'insulter de faible!
Théobald sortit alors son épée du fourreau et la pointa sur son vis à vis :

"Je suis un faible dis tu? Tu crois ça, vraiment?"

L'abée ne s'était même pas aperçu que, sous l'effet de la colère, il tutoyait le sergent.

"J'ai tué de nombreux Tremeres depuis que j'ai reçu ce don d'immortalité. Certains assamites et Sethites ont aussi connus le courroux de ma lame. Je suis un guerrier, un croisé. Penses tu vraiment que la couardise est de mise lors d'une guerre? Le courage, la foi et l'astuce sont les valeurs importantes. Si tu me vois ainsi parler des Tremere c'est principalement à cause de leur lâcheté, justement. Ils usent d'arts interdits et de rituels malsains. De plus ils s'en prennent sans scrupules aux plus faibles de notre clan, évitant l'affrontement direct au maximum. Moi je ne me laisserais pas détruire ainsi, je combats, je défends ma vie. Et, jusqu'à preuve du contraire, c'est tout sauf une preuve de faiblesse!"

Le croisé regardait avec fureur son interlocuteur, sans remarquer que son troisième oeil s'était ouvert, scrutant le gangel en laissant échapper un léger halo doré qui conférait un caractère presque divin à ce regard inquisiteur .
Si le gangrel voulait une démonstration de force, il était servi.
Revenir en haut Aller en bas
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Jeu 12 Sep - 19:32

"Oui, je conçois que l'homme défriche beaucoup les forêts et ne prête guère attention a la nature. Aussi étrange que cela puisse vous paraitre je suis d'accord avec vous. Les hommes exploitent plus la terre qu'ils ne le devraient et cela risque de nous jouer des tours dans le futur."

Les traits du Gangrel se détendirent instantanément, et il était visiblement agréablement surpris par l'accueil de ses accusations. Jamais il n'aurait pensé qu'un type aussi rigide puisse comprendre les choses simples, naturelles, vitales, aussi, l'intérêt que le Fils de la Louve lui porta s'en trouva grandement stimulé. Disons qu'à présent, il était prêt à écouter la suite d'une manière plus ouverte. Par contre, lorsque le Viking révéla ce qu'il savait, il vit le moine se crisper, visiblement troublé par ce savoir.

* Intéressant... *

Ainsi, il le prenait pour un idiot, un sauvage sortit du fourré... et le voilà confronté à un "initié" es-Licorne... Restait à savoir pourquoi un tel trouble. Car en effet, en quoi cela pouvait à ce point déranger les pensées nourries jusqu'à présent sur les descendants d'Ennoia ? Quant à la suite, elle fut proprement incroyable : le Bénédictin perdit toute sa superbe pour s'inquiéter de ce qu'avaient échangés deux étrangers... d'ailleurs, comment avait-il su que c'était Deindre ? et pas Solomon ? donc, ils n'étaient que trois ici. Honnêtement, Frédérick ne comprenait pas que, malgré le danger qui les guettait, ils se tiennent dans un périmètre si étroit. Peut-être Théobald protégeait-il les deux autres ? Cette théorie se tenait... L'Homme du Nord aurait pu répondre simplement "non", mais le ton l'incita au jeu :

- Sinon quoi ?...

Une Licorne... que pouvait-elle contre un Gangrel ? C'était amusant... Frédérick riait sous cape, derrière sa main, et ressemblait à un fou, un déjanté aurait-on même dit au 20e siècle (mais nous n'y sommes pas encore !), en jetant des coups d'oeil amusés à celui qui se prenait pour un géant et un gardien. Coincé comme il l'était, il n'allait pas allé bien loin dans un duel... Quand même, sa réaction était naturelle, vu le peu de membre de son clan... aussi, avec grand magnanimité, le Viking laissa dire le prêtre, sans dégainer son arme. D'ailleurs, il fit bien car l'instant suivant, l'autre s'excusait et le Gangrel cessa de rire sous cape, et reprit une allure plus digne :

- Je comprends... murmura-t-il simplement.

Oui, il comprenait la mission que se donnait le Croisé de protéger les siens, bien qu'il n'eut que peu de chance d'y parvenir au vu des terribles conditions auxquelles se trouvait soumis le clan des Salubris. Il haussa ensuite les sourcils, amusé et dit d'une voix visiblement amusée :

- Mais ma parole, on vous dirait amoureux !!! hi hi hi !!!

Il tourna trois fois sur lui même en poussant de petits cris de souris, visiblement ravi de sa sortie :

- N'est-ce-pas là interdit à un homme de votre condition ?!!! hi hi hi !!! que dirait votre dieu mort ?

Il se moquait, gentiment, de la rigidité du "commandeur", ravi de le voir si proche de la nature, malgré lui. Comme quoi... la raison était bien du côté des Animaux, et non des clans soit disant "civilisés". Et après tout, si même des Salubris en voie d'extinction étaient capables de s'aimer, tout n'était pas perdu. Mais voilà que l'autre sortait son épée ? que lui prenait-il donc ? Frédérick venait juste de lui demander un conseil et l'autre le voulait occire ? sans doute était-ce là mauvaise blague et le Gangrel fusilla du regard le moine, comme un défi à abaisser son arme. Pas étonnant que ce clan se fasse décimer si aisément, si ses plus grands guerriers perdaient ainsi leur sang froid. et d'ailleurs, pourquoi l'avait-il perdu, celui-ci ?

- Ca va pas ? t'as un problème ? tu veux pas me dire par où commencer ma quête ? ou c'est ce que j'ai dit des Trémères qui t'as mis dans un état pareil ?

Rien dans l'attitude du Sergent ne le donnait comme prêt à se défendre, mais nul doute, au regard et à l'attitude, qu'il ne manquerait de le faire si besoin était.
Revenir en haut Aller en bas
Théobald

Théobald

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 55

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Jeu 12 Sep - 21:46

Perdu dans sa colère, bafoué dans son honneur, le guerrier était sorti de ses gonds. La situation de son clan était déjà si noire, sa propre existence tenait à un fil, pourchassé par les sorciers pour le simple fait d'exister. Plaisanter sur un ennemi à terre n'était pas honorable, aussi Théobald s'était il enflammé à cette pique qu'il avait cru recevoir. Perdu dans sa colère son oeil s'était ouvert et il perdait tout sens commun. Il réussit cependant à se maitriser, voyant que son adversaire n'avait absolument aucune envie de croiser le fer. Etrange c'était lui qui voulait m'occire auparavant et maintenant il ne cherche plus le contact... Il lui fit d'ailleurs remarquer qu'il ne cherchait pas querelle et qu'il voulait juste une piste pour commencer sa quête.Cette réplique surpris le croisé, décidément le gangrel était un personnage riche en couleurs. Il reprit son calme lentement, abaissant son arme alors que son troisième oeil se fermait lentement. Lorsque le voile de la colère fut tombé et qu'il eut repris ses esprits, l'abée releva la tête, confus.
Il jugea bon d'expliquer son accès de colère:

"Excuse moi, je me suis emporté. Tu sais, la situation de mon clan est si peu enviable. Ma propre existence est elle même menacée, et ça pour le simple fait d'exister. Je suis un homme de foi, un humaniste. J'aide mes prochains, j'aide les gens dans le besoin et pourtant ces sorciers hérétiques ne perdent pas une occasion de nous occire alors que nous sommes, pour la plupart, des humanistes. Cette réfléxion que tu as faite, cela m'a mis hors de moi, j'ai ressentis cette remarque comme une moquerie quand à notre situation, une insulte à mon courage. Mais je remarque, bien tard hélas, que ce n'était pas le cas aussi te prierais je de m'excuser."

Confus, il cherchait ses mots, ce n'était pas ainsi qu'il allait lier des amitiés durables. Il devrait réaliser une introspection poussée avant de s'endormir ce matin. C'est alors qu'il se souvint des mots du sergent:

"Mais ma parole, on vous dirait amoureux !!! hi hi hi !!! N'est-ce-pas là interdit à un homme de votre condition ?!!! hi hi hi !!! que dirait votre dieu mort ?"

Amoureux? Etre victime de l'amour c'est bien cela? Non, cela ne se pouvait, le seul amour qu'il entretenait était pour le seigneur. Il était le seul digne de recevoir son affection éternelle. Cependant le gangrel avait parlé, et il lui avait dit qu'il était amoureux... Si cela était c'était une erreur et il devrait se réprimer, étouffer dans l'oeuf ce sentiment naissant et malsain. Tant de questions... Le religieux essaya de se justifier, sans se montrer convainquant pour autant. Il dit d'un ton hésitant, cherchant ses mots:

"Amoureux? Victime d'un sentiment aussi fort envers une femme? C'est impossible, l'amour n'est pas destiné à un homme de ma condition. Je dois rester fort, inébranlable pour protéger ceux qui en ont besoin. Cette maladie serait une infirmité . Je... Je la protège c'est tout. Elle est si faible, je peux lui offrir mon aide, ma protection. J'agis envers elle comme avec un père pour sa fille. La pauvre est seule dans ces quartiers sordides et sans protections alors que les sorciers rôdent il est normal que je m'inquiète pour elle. Tu ne crois pas?"

Le bénédictin se mentait à lui même alors que naissait en lui un sentiment complètement inconnu qui lui dévorait le coeur et l'esprit. Si cela continuait malgré ses efforts pour le détruire il devrait faire quelque chose... Ce tourment permanent mettait ses jours en danger et émoussait sa vigilance. Il se rattrapa alors au souvenir de la quête du gangrel, ravi de pouvoir fuir ce dilemme intérieur. Il cherchait des pistes, des indices conçernant les ventrues c'était bien cela? Les seules informations qu'il avait obtenu sur ces immortels étaient qu'ils étaient au nombre de deux. L'enfant du prince de cette ville et un croisé qui était arrivé récemment à ce qu'on lui avait raconté. Il décida donc, pour se faire pardonner de son attitude, de partager ces informations avec l'animal:

"Tu cherches des ventrues c'est cela? Je n'ai pas encore côtoyé la noblesse immortelle de cette ville mais j'ai , cependant, quelques informations qui pourraient t'aider. Je sais qu'il y a à ma connaissance deux ventrues à Paris. L'un n'est autre que l'infant de l'ancien prince de la capitale récemment disparu. Il est donc l'héritier légitime au trône. Alistar Shaft qu'il s'appelle. L'autre, que je ne connais que de réputation c'est le fléau, un ancien croisé je crois. Il est arrivé récemment en ville m'a t'on dit. Du reste je ne sais rien. Voici donc deux personnes à qui t'adresser pour faire avancer ta quête. J'espère que ces maigres informations te conviendront et que tu réussiras ta quête."

Et Théobald était sincère dans ses propos. Ce fils de la louve était un personnage intéressant, nul doute qu'il lui serait agréable de l'aider pour obtenir le fin mot de cette histoire.
Revenir en haut Aller en bas
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Ven 13 Sep - 9:43

Les apparentes "pitreries" ou tics affectant le Gangrel lui avait permis d'éviter le regard inquiétant fixé sur lui. Deindre l'avait un peu éclairé sur son utilisation, mais le Viking avait bien senti qu'elle n'avait point tout dévoilé. Soucieux de ne pas tomber dans quelque chausse-trape, Frédérick, sans perdre de vue la position exacte de l'autre vampire, s'arrangeait pour ne pas fixer sa face. Tout en espérant que cela suffirait et qu'une étrange magie ne sortirait point de cette diablerie... Auquel cas, il se jetterait de toutes ses forces, toutes griffes dehors, sur l'adversaire, sans prendre le temps de dégainer lui-même. Sacré avantage que celui des Animaux sur les autres buveurs de sang... Cette attitude d'apparence stoïque -qui avait bien coûté au sergent-, portait néanmoins ses fruits et le moine se calmait... l'officier royal sourit en coin, content de sortir vainqueur de cette querelle mêlant une femelle... pourtant, il ne dit rien et attendit encore que le Croisé soit en capacité de lui parler. Alors que Théobald s'excusait, s'expliquait, Sven ne put retenir un geste de moulinette de son poignet et un chuchotement dans lequel on pouvait deviner "blablabla-blablabla...", tandis qu'il songeait :

* Pas étonnant qu'ils soient presque tous morts... entre les sans défense comme Deindre et les va-t-en guerre comme "lui" *

Ceci dit, le Fils de la Louve avait une peur instinctive de la magie et ne se gaussait donc pas de la peur qu'éprouvait le prêtre, tout rigide qu'il était. Frédérick se redressa et manifesta ainsi sa haute taille, si surprenante car il se tenait relativement vouté, la plupart du temps, et qu'il était si mince qu'il paraissait comme une herbe folle, facilement ployée par le vent, tout en dégageant une force sauvage dont l'instinct salutaire de la plupart de ses rencontres tenait éloigner le danger du Gangrel.

- Pour commencer, cesse de t'excuser.

Un sacré coup d'épée, que cette simple phrase, qui trancha d'un coup et sans faillir, le voile d'inimitié qui menaçait l'entrevue des deux immortels. Sven n'était pas rancunier, et Frédérick non plus. Ainsi, le vivant et le non-mort faisaient-ils bon ménage... Lorsqu'il pensa que ses mots avaient porté, le Viking poursuivit, regard franc planté dans les pupilles du moine-soldat :

- Je l'aime bien, Deindre. Mais elle n'est ni à toi, ni à moi. Elle est libre.

C'était important, pour les Gangrels, la liberté. Et cette évidence devait être assénée promptement au moine afin qu'il entende bien la suite. Puis il rit, franchement, à gorge déployée : "ah ah ah ! ah ah ah !!! "

- T'as failli par te trouvé occis par un autre que tes fameux ennemis... c'est bête ! ah ah ah ! ah ah ah !!!

Seul le rire s'entendait pour un humain, le reste de la conversation se poursuivant à "mots vampiriques" (mots couverts). Et voilà que le beau parleur, le faiseur de sermons (c'était ainsi que l'envisageais le Viking, d'après ses précédentes rencontres d'hommes comme Théo), bafouillait. C'était étrange et amusant. Le Gangrel rentra la tête dans les épaules avant de la faire tomber sur la droite, sa vision prenant un nouvel angle, l'amusait et lui donnait l'air d'un faune. La longue tirade à peine terminée, Sven le coupa sèchement :

- Tu ne connais rien à la vie. Tu te meures et ne t'en aperçois point. Tu mortifies ton corps, ton âme. C'est l'amour qui est le plus fort. C'est lui qui protège, entoure... sa douceur n'a pas d'égal. Un père ne fait que calculer pour sa fille, ce qui sera le mieux pour elle. Un amant, un époux, donne tout, sans regarder : il est aveugle et sa femme voit pour lui, il se laisse guider... lui donne satisfaction en toutes choses, lui rapporte moult trésors, la caresse, l'aime, la fait vibrer. Les nuits où il n'est pas là... sa femme se souvient et tressaille de plaisir, frémit de peur pour la vie de son aimé, tandis que lui, l'homme, même s'il la trompe, ne songe qu'à elle, aux enfants qu'elle lui a donné.

Il s'était fait lyrique... son récit, captivant, envoûtait, porté par le charme qu'y mettaient toujours les membres de son Clan, célèbre pour ses assemblées et ses sagas, soutenu par son savoir humain au temps où il était Viking. Puis, le sachant pointilleux :

- Ce n'est point là critique, entends-le bien. Mais Deindre trouvera l'amour, et si ce n'est pas toi, se sera un autre. La priveras-tu de ce qui doit être ? Ce n'est plus une enfant... elle a besoin de tout autre chose...

La Nature n'était pas une évidence pour tous... et Théobald le prouvait bien. Mais il était visible que le trouble rongeait le moine de toutes parts... alors, Frédérick n'ajouta rien. Peut-être que Freya s'occuperait une nuit, de ces deux là... Sven était maintenant curieux de voir cela et reprit son air de lutin égaré en ce château... lutin à la force de troll... D'ailleurs, il était temps de parler de choses politiques...

- Alistair Shaft... répéta le Fils de la Louve... Alistair Shaft... C'était intéressant... l'héritier du trône... infant du précédent Prince... oui... et où le peut-on trouver ?

Après une moue :

- Et qui est le prince actuel ? quel clan ? comment s'est-il emparé du pouvoir ? le sais-tu ?


Si Théobald était une source d'informations, autant voir jusqu'où il y pourrait puiser des renseignements. Car croiser un non-mort n'était pas fréquent, et un vampire sur lequel on pouvait a priori compter, encore moins...

* Surtout, ne jamais laisser passer sa chance... *
Revenir en haut Aller en bas
Théobald

Théobald

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 55

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Jeu 26 Sep - 8:23

(Pardon du retard. J'ai repris les cours et j'ai moins de temps pour RP convenablement.)

Il lui avait fait part de ses sentiments. Ce ne pouvait être de l'amour car son coeur appartenait à Dieu seul, non décidément c'était impossible. Pour Théobald ces sentiments prenaient un aspect protecteur, comme un sire et son infante. Il se sentait obligé de la protéger, de la voir pour s'assurer qu'elle allait bien... Ou était l'amour la dedans? Et pourtant, le gangrel semblait insister, pour cet animal il s'agissait bien la d'amour. Si il s'agissait vraiment d'amour... pourquoi Dieu ne l'en avait il pas protégé? Pourquoi Dieu ne lui avait pas amené l'objet de ses désirs sur un plateau? A moins qu'elle partageait les mêmes sentiments que lui à son égard ? C'était surement cela oui. Dieu l'accompagnait dans chaque action, chaque décision et c'est pourquoi il lui avait offert cette jeune femme pour le remercier de sa foi. Il devrait s'assurer de tout cela lors de leur prochaine rencontre... Il ne pouvait s'imaginer qu'elle se refuse à lui. Le gangrel semblait particulièrement connaitre la chose, perdu dans une tirade lyrique. Théobald profita de l'occasion pour lui répondre:

"Mon amour va à Dieu seul. Ces...sentiments que j'ai à son égard son dérisoires et éphémères, ils sont naturels car ils représentent le lien entre protecteur et protegée qui nous unit. Cela ne peut être de l'amour. Cependant la déclamation que tu as faite avec ardeur me trouble car j'y trouve certaines caractéristiques.. Mais ce ne peut être de l'amour, c'est impossible car je suis un homme de Foi. Mon coeur est emplit d'amour envers Dieu, les pauvres et les nécessiteux que j'aide. Il n'y a pas de place pour les charmes sordides d'une femme."

Et pourtant Théobald savait en son fort intérieur que cela était faux, la tirade du gangrel semblait correspondre parfaitement à ce qu'il ressentait. Etait ce donc cela l'amour? Etait il devenu faible pour succomber aux charme d'une succube tentatrice? Les femmes n'était que des tentatrices qui jouaient de leur charme pour placer les hommes en leur pouvoir. En était il réduit à cela lui le croisé inflexible? Il était tombé bien bas...Pourquoi le seigneur avait il laissé cela se passer? Pourquoi avait il laissé l'amour d'une femme prendre la place qui lui était réservée dans le coeur du prêtre?

L'abée demeure perplexe, songeant aux mots du sergent. Celui ci semblait lui dire que Deindre pourrait trouver l'amour en une autre personne. Ce qu'il ne savait pas c'était que Théobald ne laissera jamais cela arriver. Elle serait sienne ou elle subirait le prix de ses charmes... Le doute assaillait le religieux de toutes part, rongeant sa raison et sa logique alors qu'il se niait à accepter la vérité.

Il fut tiré de ce dilemme intérieur par la question de son vis à vis. Visiblement celui ci avait vu le trouble du moine et était passé à un sujet plus neutre, un sujet qui l'intéressait davantage:les ventrues. Il était visiblement très intéressé par ce sujet et posa de nombreuses questions concernant la politique de la capitale. Théobald tenta d'y répondre du mieux qu'il pouvait, selon les connaissances qu'il avait obtenu dans ce domaine.

"Je crois que Alistar Shaft se terre à l'hotel Montmorency, il me semble que c'est la que les dirigeants immortels se retrouvent. Cela dit je ne peux en être sur car je n'y suis, moi même, jamais allé.  Ce que je sais c'est qu'il y a trois personnes d'importance qui y résident. Le ventrue lui même, la sénéchale brujah et le conseiller, un membre de mon clan. Je te conseille de tenter ta chance par là."

Le gangrel, après une moue, s'intéressa de près au roitelet. Il voulait savoir qui était son sire et ou était il actuellement. Théobald supposa qu'il aurait également voulu savoir pourquoi celui ci ne gouvernait plus à l'heure actuelle... Il tacha donc de satisfaire la curiosité du gangrel, après tout, cela pourrait peut être lui être utile plus tard.

" J'ai ouï dire que le sire de ce Alistar Shaft serait tombé en torpeur. Comme tu peux l'imaginer cela voudrait dire qu'il s'agit d'un immortel très âgé, plus de cinq siècles au bas mot. Il s'agirait d'un enfant, un immortel qui serait figé dans une éternelle jeunesse, conservant  jamais l'apparence de ses dix ans. Mais de cela je n'en suis pas sur, je ne fréquente pas vraiment ce monde la. De plus personne ne sait ou est situé son refuge et il semble tout simplement s'être volatilisé laissant le trône à son fils, Alistar Shaft. Mais celui-ci serait jeune, trop jeune pour régner et c'est pourquoi, dans l'ombre, c'est la sénéchale Brujah, Cécilia comme elle se fait appeler, qui tire les ficelles.  Encore une belle preuve de la soif de pouvoir des immortels n'est ce pas? Et tout cela alors qu'ils pourraient profiter de ce don pour faire tellement plus que de se quereller et d'agir par soif du pouvoir... Voila qui est bien dommage."
Revenir en haut Aller en bas
Frederick de Montfaucon

Frederick de Montfaucon

Gangrel - Bas ClanGangrel - Bas Clan

Messages : 37

Feuille de personnage
Disciplines:

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10Mer 30 Oct - 13:32

Il était curieux de voir comment le vampire se défendait d'aimer. Son Dieu n'ordonnait-il pas, pourtant, d'aimer ?

* Ah oui ! mais pas la chair... *

- Trouver sordides les charmes d'une femelle... voilà ce qui s'appelle être bel et bien mort.

Il sembla se moquer, tout à coup, et goguenard, ajouta...

- Et... ton prochain .... ? tu l'aimes ?.... jusqu'où ?

Comment ce curé pouvait il savoir ce qu'était l'amour puisqu'il en ignorait visiblement tout des femmes et n'avait jamais eu de descendance... mais les piètres défenses qu'il opposait, plus par habitude que par réelle certitude, semblaient s'effriter peu à peu. Ayant jugé avoir suffisamment titillé le vampire de ce côté là, le Gangrel décida de changer de sujet.

- Et comment se présenter à l'Elyseum ? y a-t-il une manière précise ? quelques rites à suivre ?

Après tout, on pouvait être un Animal et tenter de bien faire les choses. Admettant qu'il se trouvait en ville, Frédérick estimait devoir se plier, un minimum, à la manière de faire de ses habitants. Il était temps de rencontrer la gardienne des lieux, cette Cécilia, qui heureusement se trouvait être une Brujah, et donc, a priori, pas une ennemi du clan Gangrel.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Empty
MessageSujet: Re: Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)   Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald) Gorl10

Revenir en haut Aller en bas
 

Quand militaire et religieux se rencontrent (pv Théobald)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Dark Age :: Partie RPG :: Les Halles :: Le Louvres-