Grand merci pour le spiritueux, je viens en effet d'échapper à un massacre et à un incendie, et il me fera le plus grand bien.

En ce qui concerne le romantisme, j'ai un affreux doute qui me prend, mais en ce qui s'agit de la passion de Deindre pour Gilhem, je m'appuie sur l'adage "qui aime bien châtie bien" pour dire que l'affaire est en bonne voie.

Je viens à peine de percuter qu'il y avait tout de même trois Licornes sur le forum (une par œil, propres à leur lignée), et sans partir sur des délires de "western soupe miget", ils me donnent l'impression du Bon (Solomon), de la Brute (Deindre) et du Truand (Théobald).

Cela dit ... non je ne dis rien, cela va donner de fort malsaines idées au Fou, et cela risque de me retomber sur le dos à un moment ou bien à un autre ^^.

Rhalala ! Je ne peux m'empêcher de penser à Jacques le Fataliste et son Maître quand j'entend parler de fatalité. Je ne pense pas non plus que tout "soit écrit", dans le sens où un quelconque démiurge ait tout prévu à l’avance, du commencement jusqu’à l’infini, mais après quelques débats sur la question avec un ami, j’en suis venu à me ranger de son côté, à savoir que le hasard n’est qu’une illusion de l’esprit – pour autant nécessaire à notre entendement et à notre bien-être – due à la méconnaissance de l’ensemble des causes de chacun des phénomènes nous entourant. Théoriquement, l’omniscience permettrait de pouvoir tout prévoir, or celle-ci n’est pas envisageable pour l’Homme, ni pour les autres animaux, voire même pour les végétaux (en résumé, à tout être sensible et doué de raison). N’étant pas disposé à croire, je considère donc que l’idée de fatalité n’est qu’une chimère. Libre à quiconque de vouloir en débattre (ma boite à MP étant à disposition des esprits tortueux / torturés / tortues ninjas ).

Je suis heureux que l'idée selon laquelle l'Homme n'est pas le seul détenteur de ce qu'on nomme "raison" soit passée aussi facilement. J'ai eu droit à des glapissements à ce sujet en des lieux plus sordides ...

Oui, c'est ce que je me disais avant, et c'était mon argument pour réfuter l'absence de liberté. Cela dit, ce que nous appelons "actes déraisonnés" ne viennent pas ex nihilo, ils ont aussi leurs causes, si ce n'est qu'elles ne sont pas raisonnables (ce qui ne leur empêche pas pour autant d'avoir une logique propre).

Je pars du fait, pour contrebalancer cela, que les concepts ne sont qu'une création de l'esprit, et qu'en soit la pensée n'existe que sous forme d'énergie électrique "codée" (ce qui ne veut pas dire découlant du code binaire informatique, mais d'une activité cérébrale, où l'énergie est dotée d'informations, après je ne peux pas expliquer comment les messages nerveux sont codés, je ne suis pas neurologue). Les concepts n'ayant donc pas d'existence propre, ni d'autonomie, et n'étant ni innés ni forcément d’une véracité pure, je ne vois pas d’intérêt à parler de "liberté". Je préfère parler d’actes, car ils sont perceptibles, mesurables, et donc parler d’être libre ou de ne pas l’être. En ce sens, on peut dire être libre (par exemple, de manger sur le champ ou bien d’attendre, car un acte, s’il peut découler d’une réaction, peut aussi être le produit d’une décision, quand bien même celle-ci peut être influencée).