Ce sont les mystères de Baali, les arts noirs arrachés aux rois-sorciers de cultures anciennes et de civilisations préhistoriques. Ce sont des souvenirs incohérents transmis oralement. Ce sont des secrets sibyllins par lesquels tout finit pour recommencer et finir à nouveau. Chaque nuit où un novice entre dans le cercle, l’histoire se raccourcit.
Le pouvoir des Baalis est celui du Diable lui-même, et au travers de l’utilisation du Daïmonon, ils puisent leurs forces au cœur des Enfers pour démoraliser et désemparer leurs ennemis. Pour cette raison, tous les vampires possèdent une haine commune envers les Baalis, dont la soif du pouvoir menace de détruire l’ensemble de la société caïnite.


• Perception du péché
On dit que les créatures maléfiques peuvent retourner même le plus pieux des hommes vers le mal – n’est-il pas vrai que tout le monde redoute la capacité du péché ? Le Baali novice apprend d’abord l’art de défaire, de l’intérieur, les trames du chaos. Ce pouvoir permet au jeune novice de voir dans le cœur d’une personne, de découvrir ses handicaps, ses défauts, ses vulnérabilités et ses faiblesses exploitables.

•• Peur du vide d’en dessous
Par l’utilisation de cette faculté, les Baalis peuvent confronter ceux qui les écoutent à l’état de terreur et de damnation qui les attend après leur mort. Ce pouvoir est redouté par les païens et les chrétiens, car il est si puissant que même les blasphémateurs tremblent devant les paroles des Baalis.

••• Flammes des enfers
Grâce à la concentration et la force de l’esprit, l’adepte invoque quelque chose venu de l’essence de l’Au-delà… une brève intrusion d’un pouvoir d’un autre monde. Ce sinistre « feu noir » se manifeste sous la forme d’une distorsion imperceptible de l’espace et du temps, enveloppée d’un halo incandescent de lumières éthérées semblable à une flamme magique.

•••• Psychomachie
Le Baali, ayant compris la nature fervente et fragile de la chair peut ravager, à loisir, l’inconscient d’une victime. Ce faisant, les passions et perversions internes de sa victime prennent une forme physique, comme dans un cauchemar.
Les blessures pouvant être reçues par la manifestation sont illusoires, mais vécues comme vraies par la cible du Baali.

•••••  Condamnation
Faisant appel à des pactes interdits, à des pouvoirs oubliés et à des rituels datant de la préhistoire, le Baali peut jeter une malédiction sur ses ennemis. La moindre de ces affections handicape, défigure ou affaiblit la victime. Les plus importantes sont devenues légendaires.
À tout moment, le Baali peut choisir de mettre fin à la malédiction, mais très peu l’ont fait.
Quelques exemples : « Aucun son ne sortira de ta bouche menteuse » ; « Sois malade et tremble, infidèle… Que la faiblesse du nourrisson s’abatte sur toi. »

••••• • Concordance
À ce niveau de maîtrise, le Baali prend en lui un peu de la nature de ses véritables maîtres, transcendant partiellement sa condition de mort-vivant. Le prix demandé par Ceux qui Attendent dans l’Au-delà peut être élevé. L’histoire dépeint la prêtrise de Baal comme une cabale de créatures infernales munies de cornes, de griffes, de traits d’insectes et pouvant voler, capables de supporter le feu entre autres malformations.
La manifestation la plus typique de ce pouvoir comprend l’immunisation au feu, bien que d’autres possibilités du même acabit soient envisageables. Toutefois, la plupart de ces « dons » ont des conséquences imprévisibles sur l’apparence du Baali qui, au fur et à mesure qu’il augmente en puissance, perd de son apparence originelle. Cette discipline peut être acquise plusieurs fois mais ce à un coût élevé pour l’âme et le corps.
Certains fléaux de la race Caïnite ne peuvent toutefois être surmontés par cette discipline, quelles que soient les circonstances.