The Dark Age

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 Solomon. [Fiche terminée.]

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Solomon

Solomon

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

Messages : 123

Feuille de personnage
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MessageSujet: Solomon. [Fiche terminée.]   Solomon. [Fiche terminée.] Gorl10Mar 2 Juil - 17:19

Fiche de présentation

Solomon



Informations

  • Nom : //
  • Prénom : Solomon
  • Infant de : Zahariel
  • Sire de : //
  • Lieu de naissance : Solstice d'été de l'année 945 à Pergame.
  • Date de l'Etreinte : Le début de l'an 969 à Byzance.
  • Age visible : 24 ans.
  • Age réel : 278 années, dont 254 sous l'empire de la lune.
  • Clan : Salubri.
  • Génération : VIII ème.
  • Domaine : Une crypte de l'Hôtel-Dieu.
  • Discipline : Valeren niv : V, Augure niv : IV, Force d'âme niv : IV.





Il était une fois...



Je suis né dans le silence d’un crépuscule d’été, sans un cri on attribua la résistance de ma mère à du courage. Enfin, jusqu'à ce que cette absence soit attribuée au trépas de ma génitrice. Elle était belle me contait mon père, elle était aimante me disait souvent mon frère. Comme si j’étais aveugle de tous ces reproches déguisées. Derrière ces médisances, évidemment que la vérité se cachait, mais comment vivre dès la naissance avec le poids d’un mort sur la conscience ? Un crime si jeune, un regret pour toute une vie… Je crois ne m’être jamais adapté à cette situation, ce fut donc dans le silence du repentir que mon existence se dessina. Je n’avais pas le droit aux plaintes, ni aux demandes, simplement j’avais l’exclusivité des miettes…  Mon père était sage, valeureux, il possédait cette aura qui imposait le silence et le respect à la prise de parole. Il demeurait l’idole de mon frère ainé, la grande fierté de ma sœur, pour moi, j’espérais tout simplement qu’il soit un père. Son regard portait la marque d’un jugement, malgré ses efforts je savais qu’il ne pouvait pas me pardonner.

A Pergame, nous étions une famille respectée, noble. Mon père est Magister des Scholes d’Orient, un titre de prestige au sein de l’empire. Titre donné par l’empereur Constantin VII lors de la bataille de Mélitène, c’était le symbole de prestige de notre nom. Un grand général, respecté de ses hommes, on pouvait penser que le destin de l’empire demeurait sur ses épaules. Les arabes menaçaient au sud et les bulgares au nord, jamais l’empire de Justinien n’avait été aussi fragilisé . Combien de fois ai-je subi la narration des batailles à Syracuse, en Antioche ? Que des mots qui faisaient naître des étoiles dans les yeux de mon frère. Il aimait le pouvoir, il aimait les titres, des considérations bien futiles. Je savais qu’il était prêt à tout pour avoir l’aura de notre père. La famille de patricien que nous étions ne manquait de rien, elle n’avait que trop, beaucoup trop.

Ma sœur, ce fantôme de respectabilité… Dans combien de couches ne s’était-elle pas encore vautrée ? La fausse dévote lorsque mon père était la jouait à un jeu dangereux. Profiter de cette ressemblance avec ma mère, attirer vers elle des faveurs non méritées. Elle me faisait honte, elle portait le visage de ma culpabilité. Je me souviens avoir tant prié les dieux pour assister à sa déchéance, mais Dieu ne m’a pas écouté comme les anciens, le silence n’en était que plus insultant. La justice divine n’existait donc pas et la belle pécheresse pouvait continuer à professer le mensonge, les faux-semblants. On ne m’accordait pas le pardon, pourquoi le donner à Hermione ?

Enfant on me disait déjà voué à l’introspection, mystérieux car n’étant point loquace. Précis et brutal j’ai toujours attiré la préférence et les compliments de notre maître d’arme. Dommage que mon père ne soit sourd à ces mots, il n’y avait de place que pour Jean mon frère. Celui-ci n’abusait point véritablement de cette différence, la cruauté de la jeunesse avait bien sur eut son lot de blessures morales, de bagarres. Mais je demeurais véritablement lié à mon frère, il s’avérait être un soutient véritable. Même si il est vrai, je n’aimais pas sa folie des grandeurs, sa conception de la gloire acquise sur un champ de bataille. Il n’était pas croyant, il voulait simplement être comme notre père, un monstre de présence. Je n’avais pas vraiment la patience ni le courage pour assombrir ce futur si brillant. Mais que savait-il des horreurs d’une guerre ? Avait-il seulement lu à ce sujet ?

Si mon enfance fut triste, morne, je dois avouer avoir gagner un sourire à un événement bien particulier. La mort de mon père devant les portes de Jerusalem. La famille Tzimiskès était enfin amputée de sa tête patriarcale. Une mort héroïque évidemment, lui et sa compagnie de cavalerie pensant la cité sans défense avait chargé au delà d’une mort certaine. Evidemment le coté tragique de l’erreur stratégique bête ne fut point évoqué. Pas lors de la procession religieuse, mais combien de généraux pensait que le Magister d’Orient avait été un Stratège de bien piètre qualité. La procession religieuse n’avait été qu’un bal de vautour, car une personnalité se trouvait la. Nicephore Phorcas, grand général et ami de mon père, déjà sur ses épaules pesait tout l’espoir d’un empire. L’ennemi frappait à nos portes. Mais cela n’empêchait point ma sœur de flâner encore dans sa tenue de deuil, n’y avait-il que mon frère, attristé par cette nouvelle ? Je n’arrivais pas à être peiné, j’assistais à l’enterrement de mon juge, simplement. Mon père ne m’a jamais battu… pourtant… je le déteste encore. Jurant de porter le nom Tzimiskès comme il se devait, je me contenta de cette pensée lors des adieux à père. Des années de restriction enfin levées, des années à maugréer, j’étais libre, j’avais 15 ans. Deuxième fils, mon parcours aurait été normalement de rejoindre les ordres, mais nous avions un but avec notre frère, être les grands généraux de cet empire.

C’est à la mort de mon père que tout se précipitai, libre la vie me tendit son filet de tentation. Jeune et patricien, je vécu l’existence d’un romain adepte des plaisirs. J’étais un fou, je devenais l’antithèse de ce garçon silencieux cédant aux caprices des désirs. On me disait séducteur né, ma voix grave attisait les flammes de la passion, ma musculature de soldat faisait chavirer les cœurs. Nous étions encore romain, l’art et la grandeur habitaient encore notre nation. Même si le voile religieux couvait nos traditions, quelques vestiges de notre ancien empire demeurait encore. Notre armée, notre capitale, tenait encore bon et dans l’insouciance de la jeunesse je noyais une enfance désœuvrée. J’étais Solomon Tzimiskès, soldat de l’empire et philosophe lorsque je m’adonnais à l’hydromel. J’étais à vrai dire perdu dans ce monde de faste qui n’était pas vraiment le miens, à partager sans cesse ma couche avec des inconnues. Je perdais la foi qui m’avait guidé jusque la, mais existait-il une personne qui écoutait aux moins mes prières.

Par notre serment nous laissâmes Hermione à Pergame, enfin avait-elle choisie un homme pour s’unir. Mon frère et moi-même nous décidâmes de prendre route vers Byzance, la capitale de notre empire. Là-bas nous étions encore novice et c’était à nous de faire nos preuves. Heureusement la famille Tzimisès avait assez de résonnance pour nous ouvrir les portes les plus luxueuses de la capitale.  Aussi par ce même nom, nous étions devenus bien vite les lieutenants de Nicephore Phorcas le grand général de l’empire. Le nom ne fit qu’accélérer le processus, mon frère possédait la force et le courage, quand à moi j’avais la vitesse et la stratégie. Le temps des fastes étaient finis, voila qu’il était temps de faire nos preuves en tant que soldat.

Au combat on louait mes prises de décision, ainsi surprendre la compagnie d’archer de l’émir Hamdanide par la cavalerie fut saluée par Nicephore Phorcas lors de la prise d’Alep. J’étais bien vite devenu Stratège de l’empire, sur terre ou en mer Nicephore Phorcas gagnait toujours. Nous avions terrassés et conquis la Mésopotamie. En 962 notre flotte vainc par le feu l’armada arabe protégeant Candie en Crète, l’île était enfin à nous. Des fossés se creusèrent, l’empire se renforçait face à la Bulgarie et les forces arabes, mais Stratège de l’empire je devançais maintenant mon frère, simplement promu au rang de Général. Lui qui souriait bien souvent, le voila devenu bien austère à ma présence. Je ne me souciais guère de lui désormais, j’étais un grand soldat de l’empire, que pouvais-je demander de plus ? Sans le savoir, je devenais comme lui, comme mon père.
La campagne finie, le retour est triomphal à Byzance quand notre armée défile en entrant par la porte d’or. Nous étions vainqueurs de ces peuples inférieurs, j’avais la stature d’un patricien accompli. Habitué aux jeux de cour du sénat, j’assista moi-même aux bancs de l’assistance à l’annonce d’une mauvaise nouvelle, l’empereur Romain II était mort, laissant en héritier deux jeunes garçon incapable de régner. Les jeux de politique commencent et un maître du sénat s’oppose à ce que le peuple souhaite, Nicéphore en régent. Mais notre général demande beaucoup trop, il veut la couronne et la femme de l’empereur décédé. Alors il me demanda de choisir, je fis le choix de le soutenir, car je pensais ses demandes légitimes aux vues de nos conquêtes. Mais je n’avais pas prévu le choix de mon frère, mettant son armée au service de Bringas maître du Sénat. Celui-ci refusait la régence de Nicéphore. Le pays au bord d’une guerre interne, j’avouai avoir été dépassé par les événements. Finalement je quittai Byzance pour l’Antioche laissant Nicéphore aux intrigues de cour, mes victoires étaient significatives et ont été attribuées à tort à Nicéphore Phorcas qui me commanda le silence sur cette histoire. J’ai sacrifié ma propre gloire sur l’autel d’une raison d’état, car Nicéphore vainqueur et ce fut le peuple qui se soulèva contre Bringas et mon frère Jean Tzimiskès. Désavoué Jean fut exilé en Arménie à un poste dégradant. Encore une fois je n’éprouvai aucun tristesse face à cette rupture, je buvais seulement à la santé de notre nouvel empereur.

Les conquêtes ont ruinés notre empire, guerrier et mauvais politicien Nicéphore s’avéra bien vite très mauvais gestionnaire. Il fut néanmoins couronné Nicéphore II Phorcas, et il se maria avec Téophano veuve de feu l’empereur Romain II. Au temps ou la guerre coutait chère, je n’étais  plus qu’un stratège de l’ombre, j’avais 23 ans et seul. Le pays vacillait et je ne faisais rien pour empêcher l’hémorragie. Etais-je devenu comme mon père à ne rechercher que la gloire, ne vivre que pour cette lumière. Car la chose était vraie, avoir sacrifié ma gloire à Antioche me brulait l’estomac, j’étais furieux contre notre empereur. Le peuple avait beau être en colère, je n’avais que faire de l’impopularité de Nicéphore, à subir des jets de pierre lors d’une parade, je riais même de cette situation.  A vrai dire je ne supportai plus cette existence creuse, chercher la gloire, si tel était mon envie au final, cela ne méritait pas d’être conté. J’étais un haut-dignitaire fantôme, conscient même qu’une trahison s’opérait. Téophano couchait avec mon propre frère, lui soufflant sur les draps une idée alléchante de régicide.

Malgré la torpeur, je décida d’agir, mon frère n’avait pas à subir mon erreur, celle d’avoir cédé notre serment à la promesse d’une gloire. Mon frère n’avait pas à devenir un tueur de roi juste pour cela. Je savais en quel palais l’odieux crime devait avoir lieux. L’empereur endormi et Téophano absente, quelques traitres postés dans la garde et le meurtre pouvait avoir lieux. Je ne pris aucun gant et c’est à la porte de mon roi que je fis face aux conspirateurs. Encapuchonnés et silencieux je peinais à reconnaitre mon frère parmi eux. Tous me connaissait bien évidemment, épée encore au fourreau on ne voulait point risquer de confrontation ou d’éclats de voix alertant la garde et le roi endormi. Ce fut donc silencieusement que le premier des conspirateurs s’approcha de moi avant enfin de révéler son visage. Mon frère, le regard haineux et résolu, il ne me laissa aucune chance d’apaiser son être, en un éclair je fus poignardé au ventre. Ma chute fut silencieuse, encore conscient je vis alors mon frère m’enjamber sans un regard, pénétrant la chambre du rois. Le régicide était commis.  

A la fuite des traitres, je ne ressentis aucune haine envers mon frère, j’avais tout pardonné. Mais mon sang se répandait sur le sol, j’étais un mort en devenir. La folie avait frappée Jean, c’était de ma faute, la faille des mortels a vouloir être au dessus des autres, à se tailler une part de lion. Je m’étais pourtant promis de ne pas être ainsi, une juste punition pensais-je. J’allais tout de même regretter les plaisirs de cette existence, le seul écueil à ma foi dont je ne pouvais me détacher. Un trait d’humour avant de mourir, moi le grand soldat qui mourrait à cause d’une simple accolade avec mon frère.
Mais non, je fus rappelé par un gout délicieux en bouche. J’avais devant moi un être éternel, je n’étais plus au palais de l’empereur, mais au cœur de la roche en une caverne près des cotes. J’entendais si bien le bruit de la mer, des vagues qui s’abattaient avec fracas contre les rochers. Je voyais si bien l’être se tenant devant moi, étions nous réellement la nuit. Comment avait-il put me sauver, pourquoi moi ? Je ne voyais pas l’empereur.

Il se nomme Zahariel, guerrier sacré du clan Salubri, il faisait parti d’un ordre combattant fondé jadis par Samiel, un membre du clan. Il est jeune, à peine doit-il avoir 18 années, ses longs cheveux blonds, ses yeux bleus et sa posture me font penser à l’aura d’un dieu. J’avais nécessairement envie d’être proche de cet être, sans qu’aucune explication ne me soit donné. J’ai été choisi, doucement il me parlait comme si j’étais un enfant dont il fallait s’occuper de l’éducation. S’attendait-il à de la panique, mais mon âme était trop subjugué par cet être, je buvais ses paroles, à aucun moment je n’émis la moindre remise en cause de ses mots. J’étais élu donc, parce que j’étais formé à l’art de combattre, mais je possédais une foi, une pureté qui guidait mon existence. Malgré mes égarements d’âmes, j’avais réussis à accorder le pardon à mon meurtrier, mon frère.  J’avais accepté ce jugement sans protestation, sans offense. J’avais selon lui, l’étoffe d’un guerrier saint, les combattants étaient peu nombreux au sein du clan et les augures étaient mauvaises. Comme mon sire, je possédais le troisième œil, celui qui me permettait d’être conscient du monde m’entourant. L’œil qu’il me fallait cacher aux yeux des ignorants. Zahariel était un vieux vampire, une âme pure qui usait rarement de violence malgré sa force. Il était un modèle pour l’ancien Stratège que j’étais, il m’apparaissais tel l’eau, fluide et souple, mais si puissant lorsque la situation l’exigeait.

J’étais devenu comme lui à force de méditation, de voyage, nous ne conversions que rarement et malgré notre proximité chacun demeurait indépendant. Je le savais il n’appréciais guère mes égarements sentimentaux, pour lui un guerrier devait s’affranchir de toutes restrictions de sentiments. La seule leçon qui me posa difficulté, formé au code de Samiel, il m’apparaissait toujours aussi étrange de s’affranchir des sentiments au combat, comment ne pas ressentir la peur ou la colère. Pourquoi ne pas user de la rage à son avantage ? Mais la rage sans la capacité de réfléchir, de s’adapter, cela ne servait à rien.

Malgré nos différents j’aimais mon sire. Un Salubri est par nature indépendant, désormais l’ordre dispersé suite au conflit contre l’engeance Baali, le guerrier Salubri est toutefois respecté et loué pour son humanisme. Mais comme l’avais prédit Zahariel, l’ombre arriva bien vite. Cela arriva lors de notre voyage en France, la ou se termina mon enseignement, j’étais devenu un guerrier reconnu du clan. Ma voie était celle de la chevalerie, je n’avais point réussi à imiter mon modèle, Zahariel restait unique. Malgré l’apaisement de mon âme, la recherche à faire progresser ce monde, je demeurai bien trop attaché à certains penchants. Je demeurai néanmoins calme et clairvoyant la majeure parti du temps. A aucun moment je ne me perdis mon calme, ni ne céda à la juste colère. Même lorsque l’engeance Tremere apparut.

Zahariel était alors conseiller du Prince Alexandre, les deux vampires nourrissaient une amitié sincère et cela aurait put apparaitre normal que Zahariel finisse par accepter la charge de conseiller auprès du Prince. Mais il n’en était rien, mon sire détestait les charges de conseil, je le savais, une pensée perturbait son état d’esprit. Il n’agissait plus selon sa logique, mais l’impérieux besoin dont avait besoin le clan. Il paraissait agité, nerveux, il savait évidemment, il savait que les siens se faisaient massacrés dans toute l’Europe. Lui conseiller, c’était lui fournir la hauteur utile pour servir son clan, agir par la diplomatie. Mais la haine gagnait les rangs, beaucoup trop de salubri avaient renoncés à la voix du pacifisme. J’avais déjà compris cela, ma connaissance de la politique était encore fraiche et je n’avais que trop bien deviné la mélancolie de Zahariel. Il ne s’opposa même pas lorsque la Fondation Tremere toqua à la porte du Prince. Ceci s’avérait notre combat, déjà beaucoup de licornes se voyaient refuser l’hospitalité, peu de caïnite n’osait en réalité troubler ce poison qui envahissait la nuit. Mais Zahariel devait rester la, au moins, devait-il faire cela…

Et moi je devais partir, je devais être ses yeux, son émissaire. Réunir le clan, tenter la résistance, incarner la colère de tout un sang. Car Zahariel ne pouvait incarner cette vengeance, il était bien trop clément. Le départ fut difficile mais notre résolution était forte. Et sur les chemins, je ne vis que désolation et vide, déjà tout avait été réduit en cendre, tout les refuges connus étaient déserts. Sur le chemin, la méfiance de mon clan m’apprenait la discrétion, j’appris ce que signifiait être traqué, j’appris à haïr les sorciers. Je vis des membres de mon clan brulés pour avoir usé de don de guérir, je vis l’horreur de l’injustice s’abattre sur l’agneau. Rien, je ne vis rien à sauver et plus d’une fois ma colère pris la non-vie de ces monstres. Mais le clan désorganisé, les Fondations demeuraient debout. Parfois je trouvais assez d’opposants pour tenter quelques représailles, une veine résistance. En tout mes voyages, désolation et mélancolie régnaient.

Ce fut ainsi que je retrouvai mon Sire, le Prince Alexandre en torpeur son siège était devenu friable et il savait sa non-vie convoitée par l’impie. Pourtant le sage ne leur vouait aucune haine. Aussi m’apprit-il que le Prince avant de s’endormir avait accepté que mon Sire me cède sa place au Conseil. Lui, n’avait que trop fui la souffrance de tout un clan, s’il devait se battre il le ferait désormais. L’idiot, il m’interdit de le suivre, j’avais la terrible impression de le voir pour une dernière fois. J’avais ce nœud au cœur de ces courtes retrouvailles. A Paris je devais assurer la protection de mon clan à l’intérieur des murs de cette ville. Mais déjà je sentais déjà les conspirateurs à l’affut, peut-être même au sein du Conseil. Tous pouvaient trouver un avantage à voir un clan disparaitre, tous n’avaient pas de conscience morale. Les misérables… Me voila gagné par la haine et les excès de verbe. Même si mon fauteuil demeurait d’argile, je conserverais la pièce pour la pensée de Zahariel. Loin je le savais encore vivant, à combattre l’engeance, comme il me coutait de ne pas être à ses cotés. Moi mon combat était autre, jeté au milieu d’un nid de serpent. Il me fallait renouer avec l’ambiance si complice de la politique. Cette camaraderie si spéciale, ou on plante des couteaux dans le dos en guise de bienvenue.

Je crains de n’avoir trop attiser déjà la colère des usurpateurs par ma simple présence. Qu’ils ne se formalisent point si par mégarde ils me trouvent au conseil, assis à ma place. Je soutiendrai la politique de Cécilia la Douce, cette dame au caractère explosif. Elle semble œuvrer pour une politique loyale au Prince, elle a donc ma confiance, pour le moment. Mais l’instabilité gagne et j’ai fort à faire si je veux survivre dans l’attente de mon sire.

Pourvus que ces temps sombres disparaissent bien vite.



Et vous dans tout cela?

  • Prénom/pseudo : Syrius.
  • Age : 23 ans, bientôt 24.^^
  • Hobby/passion : Lecture, jeux vidéos, théâtre et rpg.^^
  • Double-compte? De qui? : Pas encore.^^
  • Comment avez-vous connu le forum? Joker !
  • Un commentaire sur le forum ? Joker !
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Le Fou

Le Fou

Malkavien - Bas ClanMalkavien - Bas Clan

Messages : 244

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MessageSujet: Re: Solomon. [Fiche terminée.]   Solomon. [Fiche terminée.] Gorl10Dim 7 Juil - 1:57

Parfait ! Trois ou quatre petites fautes, mais le reste est parfait ! Un personnage tout en nuance, très humain, plein de richesse ! J'ai adoré la fiche ! Pour moi, c'est plus que validé !
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Gauthier de Cambrai

Gauthier de Cambrai

Admin
Messages : 139

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MessageSujet: Re: Solomon. [Fiche terminée.]   Solomon. [Fiche terminée.] Gorl10Dim 7 Juil - 9:17

J'ai beaucoup apprécié cher collègue !
C'était vraiment sympa à lire, ça rempli très bien les contraintes, à croire qu'on les connait mieux que tout le monde... J'aime beaucoup l'histoire et certains détails donnent un volume considérable à l'histoire, c'est très intéressant, très agréable.

C'est une très bonne fiche, je ne sais que dire de plus !
Bon jeu, peut être !
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Cécilia la Douce

Cécilia la Douce

Brujah - Haut ClanBrujah - Haut Clan

Messages : 384

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MessageSujet: Re: Solomon. [Fiche terminée.]   Solomon. [Fiche terminée.] Gorl10Dim 7 Juil - 10:19

Allez, ça ne sert plus tellement, mais fiche validée ! Il y a quelques petites fautes, et d'accords (tu as du présent qui traîne parfois), mais le personnage est chouette, puis il y a de l'implication historique, puis surtout tu es Salubri (et ça accorde un bonus de + 10).
Tu connais la maison, amuse-toi bien !
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MessageSujet: Re: Solomon. [Fiche terminée.]   Solomon. [Fiche terminée.] Gorl10

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