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 Et mon Gui? [Pv Théobald]

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Deindre la Maudite

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MessageSujet: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Sam 6 Juil - 19:07

Et mon gui?
[HJ: chronologiquement situé un peu avant la rencontre avec l'ami Copiste]

La nuit était tombée, et les consultations débutaient. On s’acquittait fort bien de cette guérisseuse qui ne visitait que le soir venu, persuadé qu’elle passait ses journées à l’étude et la cueillette. En vérité, il n’en était rien. Lorsque le jour se levait, Deindre dormait profondément, enfouie sous terre, dans une lente torpeur mystique. Bien qu’elle ne fût pas des enfants de la Louve, la jeune vampire aimait à se sentir proche de la Terre, proche du sol, elle aimait à voir dans cet acte une certaine mystique. Elle s’en remettait à leur Mère à tous, à leur Déesse à tous, ce serait à elle de décider si elle s’éveillerait la nuit suivante.

Cette croyance, elle se gardait bien de la révéler au tout venant, aussi, pour faire illusion, dans sa masure, un crucifix pendant au mur, soutenu par un clou rouillé. Parfois, elle lui parlait à ce christ crucifié, mais jamais il ne lui avait encore répondu. Elle devisait avec lui, pourtant, parfois jusqu’aux premières bouffées de sommeil. Que lui disait-elle ? Beaucoup de choses qu’il ne faisait pas bon de dire à un Dieu révéré par tous.

Ce soir là, cependant, Deindre ne lui parlait pas. Ayant quelques lettres, elle s’abîmait les yeux à la lueur d’une chandelle toute consumée à prendre des notes du bout de sa plume. De son vivant, on n’avait jamais cru bon de l’instruire, mais Jehan, son sire, s’était dit que l’écriture et la lecture ne pourraient être un mal pour cette jeune fille si curieuse de tout. Il avait mis à sa porté le savoir, aussi, lorsqu’elle allait, désormais, chercher les traités médicaux, elle les comprenait, les apprivoisait, les faisait siens, et en ressortait généralement bien déçue.

Aussi avait-elle résolu d’entamer son grand œuvre. Plantes et mystères anatomiques, tous les secrets, toutes les recettes, tout ce que son esprit encore jeune pouvait recéler. Les symptômes, les causes, les blessures, et les erreurs de diagnostic, voici ce qu’il lui fallait maîtriser, rassembler, concentrer pour enfin permettre la connaissance. Mais le seul savoir ne lui permettrait certainement pas d’atteindre les objectifs ambitieux qu’elle se fixait, non. Il fallait à son tour manipuler, se hasarder en expériences, et en observer les effets. Le savoir populaire qu’elle avait sur les plantes l’aidait plus que de raison, et ce soir, c’était en se basant sur ces acquis qu’elle pouvait ce soir là, faire ses tests en toute quiétude.

Tout en lisant les notes qu’elle avait prises, elle pétrissait négligemment une argile verte d’excellente qualité, le cataplasme pourrait être appliqué un peu avant l’aube lorsqu’elle changerait les bandages du malade, et, avec un peu de chance, la chose serait suffisamment efficace pour endiguer la lente progression du mal, dans le cas contraire… L’amputation ne pouvait être une solution prise à la légère, mais s’il le fallait… C’était en pensant à cet épineux problème que la jeune femme entendit la porte s’ouvrir. D’un geste mécanique, elle s’assura que le capuchon de sa cape couvrait bien son front où dansaient quelques mèches claires, puis elle lança cette demande à la nuit.

« Et mon gui, vous l’avez trouvé ? »

Elle attendait depuis le début de soirée les jeunes gens qui avaient accepté de lui en rapporter, mais point de nouvelles. Ce devaient être eux, mais… Levant la tête, la vampire comprit son erreur. Il n’y avait non pas les deux silhouettes escomptées, mais une seule, qui se tenait devant elle, simple forme d’ombre perdue dans les ténèbres mouvantes que projetaient les chandelles.
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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Sam 6 Juil - 20:16

Théobald se tenait sur le seuil de la masure, silencieux. Il observait la jeune femme qui s'attelait à ses préparations médicinales depuis quelques temps déja. Il en était sur maintenant, il s'agissait bien de la guérisseuse dont on lui avait parlé. Il usa de sa perception
Spoiler:
pour apercevoir l'aura pâle de la fragile créature, une aura typique des vampires. Il ne s'était donc pas trompé, il avait bien en face de lui un autre immortel,et du clan des anges de Dieu avec ça. C'était la première fois depuis son Sire qu'il rencontrait un semblable.
" Je crains que vous ne deviez attendre votre gui plus longtemps,guérisseuse!" finit il par dire d'un ton autoritaire. Puis,après un léger silence, il se décida enfin à bouger du seuil et, dans un cliquetis de métal provoqué par son armure cachée sous sa bure, il entra dans la hutte.

Après un signe de croix bref à la vue du crucifux il balaya du regard la pièce dans laquelle il se trouvait. C'était une case à une pièce, miséreuse et branlante. Sa constitution effritée et fragile ne protégeait en aucun cas son propriétaire des odeurs nauséabondes du marais environnant et encore moins des nuées de moustiques qui y avait élu domicile. Cette habitation précaire valait à peine mieux que la rue,quelle pauvreté! Puis,après avoir étudié l'habitacle, il reposa son regard sur la jeune femme. Si frêle, si douce et si altruiste. Elle avait décidé d' aider les pauvres gens alors qu'elle même partageait leur vie miséreuse, voila un comportement qui était vraiment admirable.
Emu il finit par s'adresser à la guérisseuse d'une voix grave mais rassurante:
"N'ayez crainte je ne vous veux aucun mal, à vrai dire je suis on ne peut plus heureux de rencontrer enfin un semblable".  Et alors,pour étayer ses dires il rabattit son capuchon et ouvrit son troisième oeil, prouvant ainsi son appartenance au clan des anges gardiens. Puis, dans un sourire amical, il ajouta:
"Je suis l'abbé Théobald Dumas enchanté de vous rencontrer ma demoiselle".
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Deindre la Maudite

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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Sam 6 Juil - 23:21

Et mon gui?
Le nouveau venu était intrigant, c’est du moins ce que vit Deindre à la faveur d’une flamme vacillante. Vêtu d’une bure, encapuchonné, il était à peine visible dans la faible luminosité ambiante. Sa stature impressionna Deindre, il lui fit l’effet d’un chevalier, d’un homme d’armes en tous les cas. Quelle était sa place réelle dans la société, était-ce un humain ou un vampire ? De quel clan, quelles étaient ses croyances, ses… Non, les croyances, elle les devina lorsqu’il se signa.

Un Catholique. Un mauvais point. Quelque qu’il fût, elle l’espérait guère trop fanatique. Cette fameuse nuit de prières de flagellations, elle s’en souvenait. Les privations, l’exorcisme. Deindre frissonna lorsqu’il s’approcha, redouta les morts qu’il prononcerait. Elle n’était pas certaine de les apprécier, pas certaine d’avoir l’envie de les entendre. Pourtant, la bouche du nouveau venu s’ouvrit, une voix grave, posée, habituée peut-être à la conversation.

Il tentait de la rassurer, de lui exposer qu’ils étaient Semblables. Oui, un vampire, elle s’en serait doutée. La finesse de son ouïe ne l’avait pas trahie, il n’y avait aucun cœur qui battait dans cette poitrine, aucun flot de sang qui pulsait dans ces veines. Un semblable, oui, il avait donc bien eu raison. Il se découvrit la tête, ouvrit son œil, ce troisième œil si reconnaissable. Le doute n’était pas vraiment permis, mais il fallait un minimum de prudence. Deindre souleva du bout des doigts son propre capuchon, révélant un œil clair, vif, et perçant qui lui ornait le front, puis elle pria l’Abbé Théobald Dumas, ainsi qu’il s’était présenté, de s’asseoir sur un tabouret tout proche. Elle n’ôta elle-même pas son capuchon totalement, car elle avait conscience que des humains ne tarderaient pas.

« Si vous pouviez, Père, remettre en place ce capuchon, je vous en serai gré. Beaucoup d’humains passent ici, beaucoup de blessés ou de malades, de proches, d’aides. Des gens pauvres et simples pour qui la présence de cet œil est un mystère. Deux d’entre eux doivent revenir m’apporter du Gui, en les attendant… la discrétion prime, je le crains. »

Elle marqua une pause, tout sourire, heureuse de trouver un membre de sa Famille ou presque. Et quelle étourdie elle faisait, ne s’étant même pas présentée.

« Deindre, Père, je suis arrivée il y a peu dans cette cité, et je gagne ma vie comme je le peux. Je suis sincèrement heureuse de croiser un Frère, si j’ose dire. »

L’argile était à présent toute empreinte de la fraîcheur de ses doigts. Elle se lava les mains dans une cuvette d’eau, en chassa les dernières particules vertes, et tira son propre tabouret pour s’installer face au Vampire. Elle approcha à une distance respectable la chandelle pour mieux voir ses traits.

« Sommes-nous… les seuls ? »

[usage d'Augure I]
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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Dim 7 Juil - 8:05

Après qu'il se soit présenté elle l'invita à s'asseoir sur un tabouret branlant et lui révéla son propre troisième oeil, un oeil vivace et plein de vie, plein de jeunesse. Elle se présenta à lui sous le nom de Deindre et lui enquit de rabattre son capuchon pour éviter que les humains qu'elle attendait ne puisse voir l'oeil de l'illumination. Théobald sourit:
" Vous avez encore bien des choses à apprendre ma fille."dit il d'un ton paternel. Cette nouveau né avait encore beaucoup à apprendre sur les pouvoirs qu'elle avait reçu du créateur. Il lui apprendrait sans doute en temps voulu, après tout l'heure n'était plus à l'innocence. Il poursuivit:

"Comment pensez vous que nous puissions nous mêler aux humains si nous laissons ce troisième oeil ouvert? Nous serions alors dans la même position que les enfants d' Absimillard, condamnés à errer dans les égouts et les catacombes tout au plus! Non nous n'avons, heureusement, pas ce malheur." et, sur ces paroles, il ferma son troisième oeil devant les yeux ébahis de sa semblable, ne laissant apparaitre qu'une légère cicatrices là ou il trônait auparavant. Puis, après avoir remis son visage sous les ténèbres du capuchon il dit à Deindre en souriant: "Voila une révélation qui devrait simplifier votre existence à n'en pas douter!" Puis il examina du regard son vis à vis, elle était si innocente, si jeune et n 'avait, de plus, aucun talent guerrier pour se défendre. Si un Tremere décidait de la prendre en chasse elle ne résisterait pas bien longtemps... Il fut tiré de ses pensées lorsqu'elle s'approcha de lui pour lui demander dans un murmure:

« Sommes-nous… les seuls ? »

Cette question fit reprendre tout sérieux au croisé qui lui répondit lentement:
" Je n'ai malheureusement rien d'autre que des rumeurs. J'ai ouï dire qu'un membre éminent du gratin politique de la ville n'était autre qu'un Salubri mais je n'ai pas les relations nécessaires ni les connaissances pour vérifier et confirmer ces suspicions."
Après un silence il poursuivit, non sans avoir approché son visage de son interlocutrice:
" Nous sommes donc les seuls, du moins pour le moment oui. Et nous sommes traqués... Je tiens à vous dire que j'ai appris récemment qu'un Tremere était arrivé à Paris. Qui il est je n'en sais rien mais nous devons être extrêmement prudent." souffla t'il dans un murmure en soutenant le regard de sa semblable.
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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Dim 7 Juil - 10:58

Et mon gui?
Deindre tiqua un bref instant, visiblement le Père Théobald la prenait pour un rien plus stupide que ce qu’elle était. Son œil était bien souvent clos, mais… à la vérité, on n’était jamais trop prudent, surtout avec l’engeance usurpatrice dans la ville. En outre, les humains étaient prompts à étudier le visage, et une cicatrice demeurait un signe distinctif, discret, certes, mais distinctif tout de même. L’apparence de l’humanité devait être préservée, car le secret était son meilleur atout. Un humain parlait vite, parlait trop, parfois, et si l’on se mettait à parler de la guérisseuse à la cicatrice, à coup sur, elle verrait une de ces abominations sorcières arriver chez elle, à grand renfort de démonstration de feu. Cela, elle ne le voulait pas, en aucune façon.

Mais toutes ces choses, elle ne les expliqua pas au père Théobald, il serait bien temps d’avoir de longues discussions sur la question, pour l’heure, elle se remémorait ce que lui disait son guérisseur de Sire. « Deindre, tu ne sais pas manier les armes, ou si peu. Sois une ombre, un fantôme, et tu traverseras les siècles ». Cela, elle s’emploierait à le respecter pour la mémoire de Jehan Van Hellem.

Il eut la délicate attention de se conformer à sa demande, elle s’en estima satisfaite.

« Mes excuses pour tant de précautions, Père Théobald, mais je n’ai nulle lame pour défendre ma non-vie. L’anonymat reste donc la meilleure des parades, et il me faut pour cela, faire disparaître tout soupçon, même le plus infime qui fût. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. »

Les nouvelles qu’il lui apporta la chagrinèrent et l’emplirent d’espoir à la fois. Si peu, il n’en restait que si peu. Même sur une vaste ville comme Paris, ils n’étaient possiblement que deux ou trois. Quel malheur ! Elle était montée à Paris en quête d’assistance et de vengeance, et cette quête semblait s’avorter avant même son début. A eux deux, ils ne déferaient certainement pas les Sorcier, à eux deux, ils ne pourraient pas laver dans le sang de ces usurpateurs les vies innombrables des leurs qui étaient tombées. Une grande tristesse, un grand découragement étreignirent le jeune cœur de Deindre.

Ses illusions tombaient les unes après les autres, ils étaient seuls, oui, cela, elle n’en avait jamais douté, mais la chose se confirmait d’une façon bien désagréable. Alors que la voix du prêtre mourrait dans le silence, deux silhouettes se profilèrent. On lui apportait son gui, en s’excusant du retard.

Elle mit de côté son ressentiment pour l’occasion, remercia chaleureusement les deux humains, et leur promis de passer le soir suivant pour s’occuper de leur mère, ainsi qu’elle en avait coutume une soirée sur deux depuis que la fièvre de la femme avait baissée.

Elle revint près du prêtre une fois que les deux humains s’en furent allés, déplaça le tabouret qu’elle-même avait occupé un instant, et s’affaira autour du gui, le lavant, le broyant, et l’incorporant à l’argile.

« Mes excuses, une nouvelle fois, mes malades ne sauraient attendre. Les nouvelles que vous m’apportez, mon Père, me troublent. Assurément la prudence est de mise, et tout impaire nous serait fatal. Je déplore cette guerre, je déplore ce massacre. Nous sommes si peu à présent, si peu pour résister à une infamie. Maudis soient-ils ! »

Son discours s’était fait un peu trop emporté sans doute pour une guérisseuse. Mais le souvenir du sacrifice de Jehan était encore trop présent, encore trop vivace pour qu’elle oublie si aisément, et se défasse des emportements de sa colère.

Elle était encore bien loin de la paix, la chose était certaine.
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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Lun 8 Juil - 10:20

La soigneuse s'excusait de sa prudence mais il n'y en avait, en vérité, aucune raison. C'était la prudence et la méfiance qui permettaient aux anges de Dieu de survivre à leurs nombreux ennemis:

" Ne vous excusez en aucun cas de votre prévenance ma demoiselle. C'est elle qui permet à notre clan de survivre et j'ai bien peur que sans cela nous serions déjà tous perdus." annonça t'il à l'intention de la soigneuse. Elle lui avait également révélé qu'elle n'avait aucun talent martial, et cela, bien qu'il s'en fut douté, et combiné à sa jeunesse, lui offrait plus de vulnérabilité que jamais. La petite semblait avait perdu tout espoir de gagner un jour cette croisade.

"Vous êtes une guérisseuse, une proie facile pour ces hérétiques, malgré tout votre bonté vous aurez du mal à survivre dans cette guerre sans aide." déclara t'il.

Des humains arrivèrent sur le seuil de la masure, voici surement le fameux gui qu'elle attendait. Théobald les laissa déposer les plantes et attendit qu'ils furent partis pour continuer:

"Je vous offre ma lame." finit il par dire après un instant de réflexion, puis il ajouta:
" J'ai tué de nombreux sorciers qui tentaient d'attenter à ma vie et, bien que je ne me sois pas frotté aux plus coriaces du clan, j'avoue avoir une certaine expérience pour traquer et détruire ces monstres. Vous êtes vulnérable car vous ne savez pas vous défendre, permettez moi de pallier à ce manque en vous offrant mon aide quand vous en aurez besoin" à ces mots, il posa son épée au sol et s'agenouilla en murmurant:

" Nous ne nous laisserons pas détruire comme de vulgaires agneaux qu'on égorge, je vous en fais le serment!"
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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Lun 8 Juil - 22:05

Et mon gui?
Deindre observait avec attention le prêtre. Indéniablement, il n’était pas seulement un prêtre. Tandis qu’elle continuerait de s’affairer avec ce cataplasme, elle écoutait les paroles qu’il égrenait de sa voix grave. A n’en pas douter, il avait conscience, sans doute bien plus qu’elle, d’ailleurs, de la délicatesse de leur situation. Oui, vraiment, les choses n’étaient pas aisées pour eux.

Le Prêtre se montrait plutôt prévenant, ainsi que l’aurait fait tout homme d’Eglise, et extrêmement compréhensif. Cette guerre ne se faisait pas sans douleur, et Deindre commençait tout juste à l’éprouver, malheureusement pour elle. Les remarques qui suivirent firent état de son statut de Guérisseuse. Oui, à la vérité, la jeune femme n’était taillée ni pour les duels, ni pour les combats, elle était dans ce monde de lames un papillon fragile, éphémère, une proie qui ne savait se défendre, et devait trouver son meilleur salut dans la discrétion.

Cette constatation était exacte, oui. Une fois les Humains venus et repartis, Théobald reprit la parole, faisant un geste étonnant. Il lui offrait sa lame. Le geste avait quelque chose de chevaleresque, de beau. C’est ainsi que la lumière se fit sur ce qu’était véritablement le Prêtre. Il ne se contentait pas de porter le crucifix, mais portait également l’épée tel un croisé en guerre sainte. Une reconquête de leurs droits sur l’ennemi, une croisade, ce devait être ainsi qu’il considérait la période dans laquelle ils vivaient.

Une guerre sainte. Deindre sourit, enveloppa la pâte qu’elle avait préparée d’un linge claire, puis se lava les mains. Le prêtre s’était agenouillé aux côtés de son épée, dans un serment touchant et fort à la fois. La jeune vampire s’accroupit face à lui, lui souriant. Elle cherchait le contact visuel, cherchait son regard.

« Père Théobald, je vous remercie de votre assistance et de votre aide. Je ne la bafouerai pas en vous disant que je ne saurai accepter le secours d’un servant de Dieu, fût-il un de mes Frères, mais en temps normal, mon Père, j’aurai décliné votre offre, et vous aurai prié de ne point faire ce Serment. Nous sommes en temps de guerre, je ne saurai refuser un allié. »

Elle prit une pause. Oui, en temps normal, frayer avec un prêtre l’aurait effrayée, pactiser avec les Ordres religieux était une chose pour laquelle elle n’avait guère de goût, mais… les éléments étaient tels que Deindre n’avait ni le loisir, ni la possibilité de faire la fine bouche.

Avec douceur, elle reprit la parole.

« Tant que nous serons debout, Père Théobald, l’espoir subsistera, croyez-moi. Ces Usurpateurs paieront leurs multiples crimes. »

Songeuse, elle avisa mentalement l’heure qu’il devait être. Il était temps pour elle de commencer sa tournée.

« Mes malades m’attendent. Voulez-vous m’accompagner pour alléger la souffrance de ces pauvres gens ? Voir un prêtre leur ferait du bien. »

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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Jeu 11 Juil - 9:04

Théobald se releva, rangeant son épée au fourreau d'un geste de son poignet.
Oui les sorciers répondront de leurs crimes envers les anges de Dieu! Ils s'étaient trop enfoncés dans la voie du Malin pour espérer un jour obtenir une rédemption, la seule rédemption possible pour ces pêcheurs était la mort.

Décidément Théobald passait une bonne soirée. Il avait trouvé une semblable, il avaot trouvé une amie et il s'était proposé pour aider plus faible que soi. Malgré quelques réticences initiales, la soigneuse avait finalement accepté son aide et il en fut ravi, après tout les forts ne devraient ils pas toujours aider les faible?
Dès lors qu'il s'était voué à Dieu il avait juré d'aider les faibles, les pauvres , les miséreux, tout ceux qui avaient besoin d'entendre la parole de Dieu. Cette pauvre âme sans défense ne fesait pas exception et d'autant plus qu'elle fesait partie des anges du seigneur.

Il fut tiré de ses pensées par la douce voix de sa camarade. Elle lui affirmait que l'heure était déjà tardive et qu'elle devait commencer sa tournée. C'était donc à cette heure ci qu'elle soignait les pauvres hères en détresse? Elle lui assura que la présence d'un homme de foi serait plus qu'apprécié par les nécessiteux.

L'abbé se dirigea alors vers le seuil branlant de la hutte et regarda le ciel. La nuit était claire, les étoiles brillaient de milles feux dans le ciel et la lune dardait de ses pâles rayons les toits  en chaume de la ville. C'était une belle nuit indubitablement. Le genre de nuit ou il fesait bon être généreux, le genre de nuit que l'on avait besoin de voir plus souvent.
Capuchon rabattu et crucifix apparent il se retourna alors pour se diriger vers sa compagne.
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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Dim 14 Juil - 13:25

Et mon gui?
(HS : entre deux coups de soleil, réponse ^^ pardon pour le retard ^^)

Le Père Théobald s’était relevé, Deindre s’en avoua heureuse. A le voir agenouillé près d’elle, un certain malaise s’était emparé d’elle. S’il savait… s’il savait toute l’affection qu’elle avait pour ceux de son rang. A la vérité, s’il n’avait pas été son Frère… Sans doute l’aurait elle prié de ramasser son arme, et de se préoccuper de sa propre survie.

Mais c’était un frère, et d’un frère, elle ne pouvait refuser l’aide. Elle rassembla donc ses herbes et préparations, son gui, ses emplâtres, puis elle l’invita d’un geste à la précéder. Ils sortirent tous deux, la nuit s’était dégagée, voici qui était au moins une bonne nouvelle. Un peu plus tôt, elle avait eu peur qu’il ne se mette à pleuvoir, mais les nuages s’étaient retirés. Au moins n’aurait-elle pas les pieds emboués. Une excellente chose, donc.

Elle commença sa tournée. Elle serait brève cette nuit, seulement un pansement à changer, et cet emplâtre à mettre. L’un et l’autre étaient des exercices auxquels elle se conformait depuis un moment déjà, et elle en avait pris l’habitude. Ses patients également, certains plus que d’autres.

Elle se rendit tout d’abord chez le jeune homme blessé, un guet-apens dans la ville comme il en arrivait beaucoup.

« Mon Père, je crains que notre premier patient ne porte l’odeur du sang sur lui. Mes excuses pour le désagrément. »

Un coup de poignard qui aurait pu lui être fatal. Il avait touché l’abdomen, on ne se remettait que rarement de telles blessures, elles étaient souvent la cause de longues et lentes agonies. Mais cette fois, la jeune femme l’avait perçu, l’humain avait eu de la chance. Les organes n’avaient pas été touchés gravement, et aucune lésion grave n’était à déplorer, aucune infection, il lui fallait seulement du repos et des bandages propres. Un véritable miracle, lorsqu’on y réfléchissait bien.

Cet humain, elle l’appréciait particulièrement, il avait été le premier en cette ville à la laisser se nourrir sur lui, en payement des soins qu’elle avait opéré sur un de ses amis. Il fallait dire que sans son aide, sans l’aide de son sang il eût été condamné. Elle entraîna le Prêtre dans une masure voisine.

« Bonsoir Matthias, allez-vous bien ? J’amène avec moi le père Théobald. Vous n’avez pas pu vous rendre à l’office ce Dimanche, je me suis dit qu’il serait plaisant pour vous de voir un prêtre. »

Sitôt entrée dans la masure, la jeune femme enflamma une chandelle. L’absence de réponse lui laissa présager que le jeune homme dormait, et c’était effectivement le cas. Il dormait… d’un dernier sommeil, une lame fichée dans le cœur.

L’odeur du sang ne l’avait pas alarmée car elle avait souvenir que sa plaie ne commençait qu’à cicatriser. Deindre resta interdite, figée de stupeur devant le cadavre de celui qu’elle soignait. Ce n’étaient pas ses soins dont l’efficacité était à déplorer, mais un assassinat, peut-être était-on venu finir un travail ? Peut-être ce premier coup de poignard n’était-il pas un simple vol, mais un attentat à sa vie, tandis que ce second venait réussir là où le premier avait été un échec.

Ce garçon avait été si gentil, si aimable. Deindre était en état de choc, figée de stupeur, elle ne comprenait pas comment cela avait bien pu arriver.

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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Mar 16 Juil - 22:54

Et, alors que sa compagne s'engouffrait dans les ténèbre de la nuit, baumes et onguents à la main, Théobald , capuchon rabattu, la suivit dans les allées sordides des bas fonds de Paris. Après avoir traversé de nombreuses rues suintantes et nauséabondes ils finirent par arriver devant une hutte miteuse et poussiéreuse. Encore le refuge miteux d'une pauvre âme malheureuse. Après un avertissement lancé par sa semblable ils entrèrent.

Deindre l'avait prévenu que l'odeur du sang serait surement difficilement supportable et c'était bel et bien le cas... Théobald ne s'était pas encore nourrit cette nuit, essayant de lutter contre la bête infernale pour se rapprocher du légendaire Golconde, jour après jour. Aussi l'odeur de ce sang fut difficilement résistible. Il sentit la bête gronder en son fort intérieur et désirant remonter à la surface de toutes ses forces. Mais grâce à sa volonté de fer il parvint à se maitriser et faire taire le monstre.

Ils approchèrent du lit ou se tenait le blessé, le pauvre homme avait surement été sauvagement agressé, et il vit alors la main de la guérisseuse se détendre laissant tomber les mixtures sur le sol poussiéreux de la cabane. Alors il fit l'expression de stupeur qui s'était installée sur son visage. Elle regardait son patient, horrifiée. C'est alors que l'abée vit l'horreur, un corps sans vie le visage déformé par la surprise, une dague plantée dans le coeur.  Théobald se jeta au pied au chevet du cadavre en prenant son crucifix. Puis il administra les derniers sacrements au défunt.

"Puisse cette âme innocente trouver le repos auprès du créateur" acheva t'il d'un signe de croix.
Il se releva sans quitter des yeux le corps, puis se tourna vers l'ange. Elle était surprise et encore sous le choc c'était une chose terrible qui venait de se passer... Il prit alors la parole:

"Ma dame, c'est un crime odieux que voila, un des sept péchés capitaux. Un innocent à été sauvagement assassiné par un suppôt du Diable. Il doit être vengé et son agresseur détruit"

Il regarda alors sa compagne d'un air conciliant et décidé à la fois.
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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Ven 23 Aoû - 23:33

Et mon gui?
[HS : je te propose que l’on songe à clore & à entamer ultérieurement un RP de traque ^^ en l’état, je doute que Deindre te soit d’une utilité quelconque ^^ et vu les révélations de Gilhem & ce qui se dessine pour Deindre avec l’aide de Solomon & Fred, tu risques de rencontrer une Deindre un peu moins inutile à la prochaine visite. Je te propose qu’on reporte ça au moment où j’aurai bouclé les trois autres RP en cours de façon à ce que je sache comment jouer Deindre ^^]

Deindre était restée pétrifiée d’horreur et de stupeur mêlées, incapable de détacher son regard du cadavre, incapable de concevoir qu’on pût passer ainsi de vie à trépas en l’espace de quelques instants à peine. Matthias était sur la voie de la rémission lorsqu’elle l’avait quitté la veille, il allait mieux, sa fièvre tombait en douceur, et son œil reprenait un peu de vif. Quel dommage ! Quelle abomination ! Elle ne parvenait pas, même lorsque Théobald s’affairait, à trouver le repos en son âme, ou le courage de l’assister.

C’est alors qu’il fit preuve de la plus touchante sollicitude, tentant visiblement de la rassurer quant au fait que serait vengé la mémoire de son ami. Ce crime pouvait-il rester impuni ? Non. Devait-il être vengé ? Pouvait-il être vengé ? Rien n’était moins certain. Qui, comment, pourquoi ? Ces questions tourbillonnaient, sans que Deindre n’y trouvât de réponse satisfaisante. Elle était dans l’incertitude la plus complète, oui, l’hébétude la plus totale. Où courir ? Où ne pas courir ? Deindre se répétait ces questions sans faire un geste. La Sollicitude de ce père n’y pouvait rien, la vengeance non plus.

« Théobald… Pardon, Mon père Théobald, la vengeance ne ramène pas le mort. Je voudrais moi aussi que ce crime ne reste pas impuni, mais pour l’heure, il est une veillée et des prières à préparer. La Traque… je ne puis la faire, je ne veux la faire non plus. Le premier tue, le second se venge, un troisième répond à cette vengeance, et c’est la guerre. Nous sommes déjà bien assez en temps de guerre sans y ajouter un règlement de comptes dans ce quartier. La paix que je tente d’y maintenir par mon action ne sera pas, ce soir, brisée par votre épée, tout croisé que vous soyez. »

Une pause, un moment de recueillement. Deindre reprit la parole, peut-être un peu trop impérieuse, sans doute, mais elle ne pouvait cacher son aversion pour l’Eglise plus longtemps.

« Ce monde n’est ni blanc ni noir, ces gens ne sont ni blancs ni noirs. Ne soyez pas comme tous ceux de votre espèce, si manichéen, Théobald, le monde et la guerre sont fait de nuances. Je n’ai jamais tué d’homme ou de semblable, si cependant une nécessité le justifiait, soyez certain que je le ferai. Peut-être cet assassinat était-il justifié, ou peut-être pas. Ne soyez pas juge des actions des hommes avant d’avoir cherché la vérité, car vous auriez tôt fait de condamner celui qui a tué pour de bonnes raisons au même titre que celui qui a ôté la vie par pure méchanceté. La vie, la mort, tout n’est que Cycle, Théobald, eux, vous, moi, nous, chacun d’entre nous retournera un jour à la Terre, pour que rendue ainsi fertile, elle puisse faire croître de nouvelles pousses. Ne vous hâtez pas en jugement, jamais. Un homme d’Eglise devrait au moins savoir cela. »

Ces paroles prononcées, Deindre vérifia l'état de son capuchon, et quitta la pièce, prévenir les proches, le voisinage, laissant seul Théobald à méditer ces sombres propos. Elle avait échoué à dissimuler ce qu'elle pensait de la très sainte Eglise Catholique. La poursuivrait-il, la querellerait-il? Sans doute, oui, mais un autre soir, du moins l'espérait-elle, faute de quoi, elle n'aurait aucun scrupule à se défendre à la force de sa verve.

Et dans son coeur, un silencieux petit enfant pleurait le regretté Matthias.

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MessageSujet: Re: Et mon Gui? [Pv Théobald]   Et mon Gui? [Pv Théobald] Gorl10Ven 30 Aoû - 19:15

La tristesse qui se lisait sur le visage de sa semblable fit de la peine au coeur endurci par la guerre du croisé. Il aurait aimé pouvoir faire quelque chose, pouvoir l'aider...  La vampire semblait le remercier et désirer amèrement une revanche mais elle lui affirma qu'il ne fallait pas agir de façon hâtive et réfléchir avant de faire une action de cette envergure. Théobald concevait cela, mais une telle mort ne pouvait rester impunie, il fallait en trouver la raison, éclaircir ce mystère.

Après une minute de silence à la mémoire du défunt sa semblable prit la parole et ce qu'elle dit stupéfia le religieux. Elle se mit, par des sous entendus bien mal cachés, à blasphémer à l'encontre de la sainte Eglise, laissant glisser un fiel malodorant à l'encontre de cette sainte institution. Sous le choc, est poussé par sa foi inébranlable, Théobald se mit instinctivement à porter sa main sur la garde son épée, le regard furieux. Mais, après avoir vu la triste mine de sa semblable il ne put que se calmer et prier pour elle. Elle était perturbée par la mort de cet homme, il était normal qu'elle soit irritable. Théobald décida donc qu'il serait magnanime, pour cette fois en tout cas. Et, alors que sa semblable  quittait rapidement et silencieusement le sombre lieu du meurtre Théobald songea.
Il songea à la raison qui peut pousser un homme, un enfant du dieu à commettre un crime aussi abject contre un de ses frère. Une telle action ne pouvait pas rester impunie, il ne le permettrait pas.

C'est alors que, d'un geste décidé, le guerrier arracha la lame,avec un bruit de succion immonde, de la poitrine du malheureux, écoeurant. C'est alors, tenant la lame emplie de sang entre ses mains, qu'il fit le vide dans son esprit. Il se concentra sur la lame et les souvenirs que pouvait avoir laissé son ancien propriétaire sur cet objet. Après quelques dizaines de minutes de méditation il entrevit alors une suite d'images foudroyantes qui le projetèrent hors du temps et de l'espace. Dans ce flot d'images il réussit, en se concentrant, à en isoler plusieurs et à les étudier. La première fût celle d'un homme émacié aux cheveux bruns. Il portait une barbe drue et des vêtements miteux. Puis une autre image vint, ou Théobald vit l'individu planter la lame dans le coeur du protégé de sa semblable, laissant échapper un hurlement déchirant. Dans ce flot chaotique et désordonné d'images il crût entrevoir un endroit, une sombre mansarde dans les quartiers pauvres de la capitale. Puis plus rien.... Le Salubri ouvrit alors les yeux, en reprenant doucement ses esprits, il se retrouva dans la chambre miteuse du mort avec le regard ébahi de la femme du mort posé sur lui. Après quelques secondes de rétablissement, il se leva, laissant choir la dague.

Puis, bien décidé à connaitre le fin mot de l'histoire et préparé à punir le coupable il se dirigea vers la porte de sortie, bousculant la femme sans ménagement, dans ces moments là la justice prime sur les formalités. En franchisant la porte de bois de la chaumière délabrée il dit ces mots à l'attention de la femme:
"Il sera vengé!"
puis il claqua la porte.
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