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 Une cargaison suspecte [PV Adèle]

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Deindre la Maudite

Deindre la Maudite

Salubri - LignéeSalubri - Lignée

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MessageSujet: Une cargaison suspecte [PV Adèle]   Une cargaison suspecte [PV Adèle] Gorl10Lun 22 Sep - 17:29

Une cargaison suspecte
A peine la nuit s’était-elle emparée du voile céleste que les nocturnes s’étaient éveillés de la douce quiétude de leur torpeur quotidienne. Deindre n’avait pas fait exception, et c’était les yeux encore tout ensommeillés qu’elle avait jeté un regard sur le bouquet de fleurs jaunes qui séchait en hauteur, seul souvenir de sa rencontre avec l’étrange Fréderick la veille au soir. Le rire du Viking tintait encore dans son crâne tandis qu’elle menait de rapides ablutions avant de s’en aller travailler, priant pour ne pas croiser à nouveau ce prêtre qui l’avait, quelques nuitées plus tôt, défiée sous son propre toit ! Deindre n’avait aucune richesse, aucune possession, mais personne, fût-il son père désormais éteint sous les crocs de ces usurpateurs, ne pouvait s’arroger le droit de commander entre ces murs ! Le prince lui-même fût-il venu en ces lieux qu’elle l’aurait expédié comme un malpropre comme l’exigeait la fierté de ses ancêtres… Malheureusement, les répercussions d’un tel acte, aurait très probablement fait de cette action d’éclat son testament, et elle avait encore à œuvrer avant de prendre son dernier repos.

La Caïnite mit le nez au dehors, sa besace sur l’épaule, et commença par faire le tour du quartier, allant porter ses soins à qui le devait, et acceptant le tribut de sang – une gorgée ou deux – que les familles payaient pour ses services. Ainsi suffisamment nourrie pour passer une soirée sereine, elle alla s’enquérir auprès de la vieille Marthe, une humaine dont la compassion n’avait d’égale que la bienveillance, les requêtes qu’elle avait reçues en son nom. L’un des cas attira particulièrement son œil. Une de ces fièvres si difficile à chasser que l’on disait apportée par des insectes d’au-delà les mers – Deindre demeurait perplexe, mais elle n’avait trouvé d’autres explications – aurait trouvé hôte en la personne d’un marin. Empoignant une lanterne, elle résolut de se rendre sur les lieux.

Le port de Grève était loin, très loin de son lieu d’action, et elle n’y était pour ainsi dire, jamais venue. Cependant, l’intérêt médical passait avant toute chose. Elle vint donc, en effet, au lieu dit, et y trouva bel et bien un humain enfiévré, blême. Mais son diagnostic fut sans appel lorsqu’elle vit la ligne de feu courir sur son bras. Ce mal n’avait rien à voir avec une fièvre venue d’on ne savait où, et le mal était visible. Cet homme s’était coupé, et il avait développé une de ces infections qui marquait son chemin d’un long sillage rouge qui remontait le long des veines jusqu’au cœur. Et lorsque la marque touchait le siège de toute âme, c’en était fini de son hôte. Elle avait vu jadis, ce mal se répandre par une eau souillée. Quiconque y trempait une blessure, même bénigne, voyait sa vie chamboulée. La jeune femme ne pouvait pas faire grand-chose, sinon se battre. Elle nettoya comme elle le put la plaie, pratiquant une légère incision le long du fil rouge pour abreuver les chairs d’un mélange purifiant, et fit avaler un amer breuvage de citron et de plantes macérées. Elle donna ses indications autant que possible, et assura la famille qu’elle repasserait le soir suivant… s’il était toujours en vie !

Préoccupée, elle sortait, errant sur le bord des quais, lorsqu’une scène attira son œil. On déchargeait d’un frêle esquif des biens qui semblaient petits, et extrêmement précieux. L’ombre qui supervisait le déchargement semblait effrayer les marins qui jetaient de fréquents coups d’oeils à la silhouette qui se tenait un peu plus loin, et lorsque la dernière caisse fut déposée, tout l’équipage sembla pousser un soupir de soulagement commun de n’avoir pas été tué, et de n’avoir fait aucune bévue.

Deindre allait se retirer lorsqu’un mouvement attira son attention.

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Adèle Carpin

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MessageSujet: Re: Une cargaison suspecte [PV Adèle]   Une cargaison suspecte [PV Adèle] Gorl10Mar 30 Sep - 20:22

"Et depuis combien de temps est-elle malade ?" Demanda Adèle avec agacement.

"Quelques jours à peine, le mal s'est déclaré extrêmement vite. Personne n'a rien vu venir, on suspecte les juifs récemment arrivés dans le quartier."

Adèle considéra un instant la vieille goule ratatinée qui semblait faire de son possible pour apaiser la colère de sa maîtresse puis dirigea son regard vers la pauvre fille qui s'agitait dans son sommeil sur une paillasse miteuse, le visage constellé de tâches.

"Elle allait parfaitement bien quand je suis venu il y a trois nuit..."

"Je suis désolé maîtresse, elle n'est donc plus du tout exploitable ?"

Adèle claqua sèchement des doigts comme pour dissiper de si stupides questions.

"C'est la petite vérole Constance, quand bien même elle survit elle aura le visage marqué à vie. Non, elle n'est plus du tout "exploitable."

La jeune fille poussa un gémissement dans son sommeil avant de se retourner fiévreusement. Sa mère, une pauvre femme aux traits marqués et aux cheveux grisonnants malgré son âge encore jeune, entra dans la pièce avec un broc d'eau clair. Elle venait certainement de le tirer au puit. En ce qui concernait Adèle elle en avait fini ici.

"J'en ai assez vu Constance, allons nous-en."

Sans attendre de réponse de la part de sa goule la vampire quitta les lieux à grands pas, s'emmitouflant dans son épaisse capeline. La soirée ne se déroulait pas du tout à son goût. Il y a plusieurs nuits de cela sa servante, toujours en chasse lui avait rapporté l'existence d'une jeune fille de grande beauté que les parents, pauvres, consentaient à se défaire. Lorsqu'elle était venu vérifié la première fois Adèle avait été enchanté par le potentiel inexploité sous toute cette crasse et avait promis de venir la chercher trois nuits plus tard. Voilà désormais qu'elle s'en repartait les mains vides, tant agacé par ce manque de chance que par les balbutiements d'excuse de Constance qui trottait derrière elle sur ses vieilles jambes.

"Il suffit, je ne veux plus rien entendre à ce sujet. N'as-tu donc rien d'autre ?"

"Pour ce soir ?" Constance se tordit nerveusement les mains. Adèle n'avait jamais été cruelle ni réellement sévère, mais il y avait un quelque chose en elle qui rendait son seul mécontentement pire que dix coups de fouets. "Non maîtresse mais... Un bateau vient d'arriver de Brest. Peut-être qu'un marin breton..."

Adèle fit la moue. Tout cela lui semblait très spéculatif. D'un autre côté elle n'avait trop rien à perdre. Qui sait, peut-être que la chance allait tourner ?

"Bien... Va, je n'ai plus besoin de toi ce soir." Quelques pièces tintèrent et changèrent de mains. "Je suis déçue je ne te le cache pas. J'irai voir moi-même ce nouvel arrivage. Peut-être au moins pourrais-je faire un bon repas".

Elle resta écouter pendant quelques secondes les remerciements et nouvelles excuses de sa servante avant de s'engager dans la ruelle déserte. Constance était un bon élément, le yeux toujours prêts à dénicher quelques nouvelles recrus pour les services de sa maîtresse mais elle n'avait franchement pas inventé la roue. Le Port de Grève était particulièrement silencieux à cette heure. Les marins encore debout devait être en train d'écumer les bars ou de trousser de la putain dans une allée. Les hommes ivres n'était pas de plaisante compagnie mais ils étaient plus réceptifs aux divers méthodes qu'elle connaissait pour attacher les gens à son "point de vue". Restait plus qu'à trouver une cible, éventuellement.

Mais l'attention d'Adèle ne porta pas sur un marin musculeux et tatoué. Les seuls silhouettes de ce genre s'évanouirent dans la nuit au moment où elle arrivait sur les quais. Non, la seule personne qui restait était une femme trop richement vêtue pour être une pute à marin. Que faisait-elle donc là ?

La Disciple de Seth pencha légèrement la tête de côté en s'approchant. Imperceptiblement elle sonda l'aura de l'inconnue, reconnaissant en elle une autre caïnite. Une caïnite qu'elle n'avait jusqu'alors jamais vu. L'Elysium recelait donc encore quelques secrets ?

"Belle soirée n'est-ce pas ?" Engagea t-elle alors qu'elle arrivait à son niveau. "Pardonnez ma curiosité, mais je ne crois pas vous avoir encore croisé à la Cour."
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