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 Douces folies... [PV Cécilia la Douce]

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Le Fou

Le Fou

Malkavien - Bas ClanMalkavien - Bas Clan

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MessageSujet: Douces folies... [PV Cécilia la Douce]   Douces folies... [PV Cécilia la Douce] Gorl10Sam 20 Sep - 18:42

Les Fils faisaient n'importe quoi ces temps-ci... Ils s'agitaient sans qu'il n'y ait de sens et on lui dictait sans cesse de nouveaux conflits à provoquer sans qu'ils ne comprennent pourquoi. Il avait forcément une raison et lui, pauvre Fou, ne pouvait pas l'entendre. Il devait Lui faire confiance. Pour l'instant, cela tintait plusieurs fois le menant des Marais aux Hauts Palais. Devait-il remplir son office de Fou auprès des Bouffons ? Il observait, observait, mais rien ne venait. Dans l'ombre, pourtant, il cherchait à éclaircir la situation. Était-ce à lui de venir ou quelqu'un devait venir à lui ? Dans le château des gueux semblables à lui, on s'agitait et on sentit sa présence, en ce jour. Ou plutôt cette nuit. Et on porta à la lumière, celui qui veillait dans l'obscurité. Deux marionnettes des autres marionnettes tirés par les Fils.

"Toi ! Qui es-tu, malandrin, pour user ainsi de ce qui est interdit en Elyseum ? Parle !"

Le Fou bomba fièrement sa cage thoracique et déclama, sûr de lui :


"Hum, diable, tu me poses une colle, l'ami ! Qui je suis ? Humpfr ! Me voilà bien embêté ! Est-ce que cela a un lien avec la seconde énigme, "ce qui est interdit en Elyseum" ? Parce que là, je t'avoue, je ne vois pas et pourtant, d'habitude, je suis clairvoyant, crois-moi ! Pourquoi ne pas plutôt me demander combien j'ai de doigts sur ma main ? Cela, je puis te le dire, assurément ! Cinq !"


Le garde qui ne prenait garde le regarda en fronçant son regard. Sa voix se fit plus agressive, tandis qu'il resserrait son étau sur le cou du pauvre Fou.

"Te moques-tu de moi, étranger ? Cela fait plusieurs jours qu'on te signale, rôdant en ces lieux sacrés, te cachant et usant de tes dons ! Tu vas souffrir mon courroux pour ainsi briser les Traditions !"


Mais à peine colère et geste brutaux allaient-ils s'abattre que le garde se fit plus doux, agitant même les grelots tintant de l'homme masqué dans un bruit qui fit écho dans l'immense salle. Il n'en fallut pas davantage que l'autre garde estomaqué par pareille attitude ne vint au secours de son camarade. Le Fou chantait faux sur l'accompagnement de ses grelots et invitait à danser le premier garde.

"Mais qu'est-ce que... ? Alaric ! C'est un Malkav, les fous, ces maudits ! Éloigne-toi, tu es sous son emprise, idiot !"

Cependant que le Fou tirait un papier et dessinait les Fils qui suspendait le fameux Alaric, la seconde marionnette dont personne ne voulait, trop insignifiante, cherchait à attaquer ce qu'il croyait être l'origine du changement de comportement de la première marionnette. Néanmoins, Alaric défendait corps et âmes l'homme assis en tailleur au sol, absorbé dans sa tâche, presque en transe, qui jetait de temps à autre un regard aux deux gardes, hochait la tête, riait, pleurait, puis dessinait, semblant avoir vu un élément décisif à ajouter à son croquis, un élément invisible au-dessus des deux Caïnites. Et c'est d'une voix pleine de colère, alors que le crayon virevoltait sur la feuille, dans un murmure doux et crissant, que la voix féminine du Fou se fit entendre, résonnant encore entre les murs presque vide de la salle :


"Du calme, Hubert ! Oui, oui, oui, Hubert, bert, bert, Berthe, j'ai connu une Berthe autrefois mais là n'est pas le propos... Ton ami voit maintenant ce qu'il devait voir. Ne le traite pas de mécréant quand toi-même, tu restes dans ton aveuglement. Hum, c'était donc tradition la réponse de l'énigme ? Cela ne résout toujours pas celle de qui je suis... Diable ! Je n'étais point venu pour réfléchir !"

Et alors qu'Alaric défend et empêche le passage au malheureux Hubert, sous le regard immobile du Fou qui murmure "Caïn et Abel ! Caïn et Abel ! Caïn et Abel ! Caïn et Abel !", voilà que les pas se font entendre. Ce n'était pas trop tôt ! Voilà un Fou qui s'impatientait sagement. Il se lève et salue en faisant des bruits incongrus la haute Dame qui s'avance.

"Ma dame, nous avons intercepté ce Malkavien qui a usé de ces pouvoirs en Elyseum ! Mais il continue malgré nos interjections et manipule Alaric."


Le Fou explose de rire et d'une voix assurée se décrit de ses accusations :

"Pas le moins du monde ! Je ne faisais que répondre à leurs énigmes ! Ce n'est pas ma faute si nous avons joué et que Caïn voit mieux et veut tuer désormais Abel ! Et vous que voyez-vous, ma Gueuse ? Auriez-vous besoin d'un Bouffon pour remplacer celui qui dort ?"
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Cécilia la Douce

Cécilia la Douce

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MessageSujet: Re: Douces folies... [PV Cécilia la Douce]   Douces folies... [PV Cécilia la Douce] Gorl10Ven 26 Sep - 8:40



Les mots frappaient l’œil, complaisaient l’âme, et stimulaient ce que Cécilia avait du sens du beau. Un ravissement discret s’épanouit sur son visage, comme un roi s’en venant conquérir des terres qui lui appartenaient autrefois. Trop absorbée par ses tâches quotidiennes, la Sénéchale en avait négligé les plus précieuses : les sujets de l’esprit. Il n’était rien de plus durable qu’une idée ou une beauté, chacune immortelle pour peu qu’on la conçût encore ; elle-même éternelle, la Brujah se faisait une charge de préserver ces œuvres de l’intelligence avec le plus grand soin, dans un combat contre l’oubli.
Ce qui flattait la vampire, ce soir là, était un parchemin déroulé sur sa table, éclaboussé de lettres latines derrière lesquelles on trouvait de la poésie, des dires d’amour, de belles grâces et de grands chants. L’étude d’une telle œuvre plongeait la Dame de jais dans un penchant du cœur où se côtoyaient tristesse face à l’absence et affection révérencieuse pour ces choses du passé jamais connues. Elle soupira d’un chagrin tenu avant de replonger dans cet univers de lumière, bien loin de l’éternelle nuit que constituait son existence.
Tout dansait, tout chatoyait ; Cécilia fut frappée par sa lecture, bien plus surement que ne l’eût fait un coup de poignard, et elle s’abandonna à cette douleur délicieuse avec un ravissement plein d’amertume.

Soudain, on entra, et le monde ne fut plus qu’un office sinistre. Hagarde, la tête encore pleine de beauté, la Sénéchale releva la tête pour dévisager le garde qui se tenait à la porte, visiblement paniqué. Il s’épancha en propos abscons, teintés de crainte, desquels la Caïnite retira l’essentiel. La poésie fut tout aussitôt happée par une colère froide. Dans un élan brutal, elle se rua hors du bureau, la goule sur ses talons, et fut en un rien de temps dans le hall de l’Elysium et contempla d’elle-même tout le ridicule du spectacle. Des gardiens démunis, un autre à la conscience dissipée dans des attitudes infantiles, et au milieu d’eux, le dément.
Cécilia n’accorda que quelques secondes à la lecture d’aura de ce dernier, sachant déjà ce qu’elle y verrait : des couleurs s’entremêlant follement dans une sarabande chromatique insensée dont on ne pourrait rien appréhender.
Les poings serrés, le regard furibond, la Brujah s’avança, consternée et fulminante d’avoir été tirée de sa retraite pour traiter d’une situation aussi triviale. Son ire crût encore lorsque le Malkavien lui parla, mais la Sénéchale put garder contenance, bien que difficilement.

« Comment osez-vous ?, siffla-t-elle à l’adresse de l’inconscient, comment osez-vous braver les lois de l’hôte et faire usage de vos disciplines en ce lieu sacré ? »

Rares étaient ceux à oser pareille bravade, car tous savaient le prix à payer, Lunatiques compris. La justice punissait la bêtise avec équité, qui qu’en fût le fautif : la folie de son interlocuteur n’excusait de rien.

« Libérez-le de votre emprise, maintenant. Ou par Dieu, il vous en cuira. »

Elle fit un geste aux gardes ; ceux-ci encerclèrent le Caïnite, leur lame tirée au clair, brillant d’un fer avide de percer la chair. Cécilia elle-même tenait en sa main un couteau effilé à même de percer n’importe quel cœur, à ceci s’ajoutant la force considérable de la jeune femme.

« Je ne me répéterai pas. Libérez-le ou vous éprouverez la loi du Prince. »

Ses doigts se serrèrent autour du manche ; la poésie était bien loin de ses considérations, désormais.

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